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Planning (pdf)

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Les secteurs

Canyons ... 2017
21-22/10/17 - Aude de nuit
Écrit par Loïc   

Les filles: Laure B., Laure D., Gaëlle, Caro
Les gars: Jean-Philippe, Pascal, Julien, Benoît, Marcel, Loïc

Vendredi soir
Un bon week-end commence toujours par... un bon apéro, et pour cette fois un buffet gargantuesque qui nous aurait nourri pour le week-end à lui seul ! Après le repas, les deux jedis Jean-Philippe, Pascal et le "jeune" padawan Loïc partent en éclaireurs dans la clue du Terminet. L'entrée de la clue est totalement sèche, y compris la grande vasque du rappel principal qui nous dépose à 3-4 mètres sous le niveau normal ! Impressionnant... Une résurgence amène de l'eau dans la fin du canyon après la grotte où les deux jedis pourront s'essayer avec leurs lasers et feront la démonstration qu'en la matière comme pour bien d'autres sujets, c'est pas la taille qui compte...
Retour 2h du mat'

Samedi
Programme multi-activités chargé pour cette journée de samedi. Après un petit bout de route dans ce pays audois, pays où la ligne droite n'est semble-t-il pas au programme du concours d'entrée de la DDE, nous arrivons à Galamus vers 11h et en sortirons vers 12h30 après une belle balade sous le soleil. L'après-midi est consacré à la via ferrata "panoramique" de Saint Paul de Fenouillet. Après un départ très vertical, on crapahute sur une belle crête en alternant échelles, pont de singes, pont himalayens, et un très beau goulet avant le sommet et sa vue imprenable sur cette belle vallée.
Retour au gîte, quelques préparations culinaires et départ pour Terminet de nuit avec toute la troupe. On rentre dans le canyon avant le rappel principal, pour une pause "n'importe quoi" : arrosage de vasque sèche, molki et boîte de nuit...y'a plus de respect mon pauvre monsieur...
La suite ressemblera à du canyon mais de nuit avec quelques toboggans et sauts possibles dans cette pénombre, ambiance singulière et ses frontales virevoltantes. Le groupe prendra autant de plaisir à parcourir ce canyon qu'à se mettre au sec et se retrouver autour d'une table pour un bon repas concocté par Chef Caro.

Dimanche
Le temps n'est pas au rendez-vous, la partie de pétanque, à peine commencée, est interrompue par une petite averse. On clôturera ce beau week-end en milieu de journée.
Merci à tous pour la bonne humeur et en particulier à nos deux GO Caro et Julien pour l'organisation sans faille de ce sympathique week-end.



 
02-03/09/17 - Gouffre d'Enfer
Écrit par Jean-Phi   

Après un été chaud et sec, rien de mieux pour fêter la "rentrée" que d'aller se tremper dans l'eau froide du Gouffre d'Enfer.

Ils étaient 7 à avoir répondu à l'appel du Gouffre, cette descente mythique nichée dans le Luchonnais.

Au vu de la météo et des niveaux d'eau, le programme prévisionnel a presque été suivi à la lettre. Au tryptique P1 / P2 / P3 était ajouté le Ru d'Enfer, une découverte pour tous les participants. Associée à P1, cela compose déjà une bonne journée.

Le Ru d'Enfer est une bonne entrée en matière pour ce genre de week-end, mais l'heure tardive de sortie du défilé le samedi ne permettra pas d'enchaîner avec une autre partie du Gouffre. Ce n'est que partie remise; et oui le Gouffre ça se mérite et il faut bien plusieurs descentes pour le parcourir en entier.

P2 et P3 ont été enchaînés lors de la 2ième journée, dans une eau froide mais pas glaciale et un ciel nuageux mais qui laissa percer de temps en temps un peu de ciel bleu accompagné d'un soleil aux rayons chauds et généreux.

Il n'y a qu'à voir la dernière photo de la série pour comprendre que tous les participants ont bien appréciés leur week-end.

Gouffre, tu nous reverras ;-)

Les canyons parcourus:

- Samedi: Ru d'Enfer (4.3.IV)

- Dimanche: Gouffre d'Enfer P2 et P3 (5.6.V)


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20-25/08/17 - Canyons d'Ossola
Écrit par Christian   

C’est à l’aube, un samedi matin, que nous quittions la ville rose, à cinq dans deux voitures bien pleines, pour le val d’Ossola, à quelques 900 km et 10 heures de trajet, et plus précisément le gite « rural » Alberobello au fond de la vallée d’Antrona ; un ensemble de petites maisons en pierre plantées sur une pelouse verte et douce au pied, la piscine alimentée à l’eau (et les ragazze) de la montagne, un patron convivial et branché, une météo prometteuse… tout était trop bien calé (au moins pour la logistique).

Et l’équipe ? : petite donc, constituée de trois encadrants dont un de classe présidentielle (Julien, Benoit et Pascal) et de deux padawan (Lionel et Christian), elle nous permettra de trouver l’efficacité aux moments les plus critiques (je pense en particulier à la préparation des repas du soir et du lendemain à des heures indues suite à des retours tardifs, ou aux essais comparatifs du Nesson versus la belle cabresse)

Les canyons : plan mûrement réfléchi en avant de phase, nous ne voulions que le meilleur ! Le plan était donc de faire :

- Ogliana di Quarata, v5a4III, 3.2/4

- Lasino, V3à4a3IV, 2.8 à 3.2/4

- Variola, v5a5III, 3.5/4

- Isorno, 3.6/4

- Rasiga, V4a4IV, 3.5/4

- Mondelli (médian), V4a4II, 3.4/4


Et ce qui fut fait !


Dimanche : Ogliana di Quarata 

Journée annoncée de mise en jambe, nous partons sereins, vers les 8:30 pour l’autre côté de Villadossola. Le style de notre aventure (pour pratiquement toute la semaine) se dessine rapidement  : marche d’approche hasardeuse tout autant que verticale (mais, sortie de l’on ne sait où, il y aura toujours une bonne âme pour nous remettre sur le bon chemin), décor somptueux de vasques et chutes d’eau sur un fond en versant opposé de sapins et petits hameaux solitaires et pâtes-tomates-coppa à l’huile d’olive à la pause de midi.

DC nous annonçait 4 à 5 heures de descente … nous dégusterons en fait pendant plus de sept ; ravis tout autant que fatigués, nous en tirerons plusieurs enseignements :

  • Mieux vaut partir plus tôt, et ne pas forcément croire les topos

  • Nous avions la capacité de faire de grosse journée

  • Nous avions de la marge de progression

  • L’équipe est en jambe, pas besoin de changer de braquet


Lundi : Lasino

On se lève et partons tôt, dans l'idée de faire Mondelli, mais (peut-être sous influence de l’expérience de la veille et un positionnement douteux de la remontée sur corde de sortie du tronçon inférieur), l’encadrement, dans sa grande sagesse (et vu l’enthousiasme du reste de l’équipe), décide une reconfiguration sur Lasino tout proche.

Au bout de la route, une fois garés aux portes de Monteossolano (village de montagne ou les gens remontent la grand-rue en marche arrière, histoire de ne pas à avoir à faire demi-tour), et après une marche d’approche des plus raisonnables, le canyon nous laisse découvrir ses richesses et sa beauté ; 5 heures de plaisir, et une équipe qui progresse bien.
Nous sommes de retour au gîte à l’heure décente et, qui plus est, prévue : une connivence s’installe parmi certains encadrants.

Mardi : Variola

La grosse journée annoncée : on choisit l’approche par la rive gauche (celle qui évite la navette) et qui grimpe raide, raide… avant et… et encore plus après le mur de pierres sèches remarquable : deux heures de souffrance, couronnées de deux allers-retours sur le final pour trouver enfin le bon point de départ.

Pique-nique au soleil et quart d’heure de sieste réparatrice avant d’attaquer la partie supérieure, belle comme dans le livre : alternance de cascades et de vasques émeraude creusées dans le granite blanc ; l’équipe est affûtée et, enchaînant les rappels, parcourt cette partie supérieure en un temps honorable (4h 30).

C’est sans hésitation, que nous enchaînons alors sur la partie médiane, plus encaissée et aux rappels bien plus hauts, mais tout aussi enthousiasmante.
Nous en sortirons au bout de 3h supplémentaires, heureux et oxydés.

Nous rentrons au gîte pour mettre, cette fois-ci, directement les pieds sous la table du restaurant du gîte … sage précaution.

Mercredi : Isorno

La journée de détente : nous lèverons le camp à 9:00 du matin, pour ce canyon immanquable pour sa beauté et d’une durée bien plus raisonnable (2h00 sur les topos). Mise en place de la navette et départ du petit village d’Altoggio que nous visiterons de fond en comble suite à un débat soutenu sur l’interprétation des signes du topo ; un indigène, et par ailleurs chef de la patrouille locale de secours, nous mettra finalement d’accord et sur le bon chemin à prendre, nous enjoignant de prendre gauche puis gauche au bon moment.. Ce que nous ne ferons pas du premier coup…

Le canyon du top 6 ne nous décevra pas : après un premier rappel donnant sur un bief, le canyon s’encaisse et nous propose une succession de 5 cascades toutes aussi belles les unes que les autres, et dont une dont nous traverserons la gerbe d’eau. On sortira dans les temps par le barrage (petite hésitation sur la grimpe des barres rouillées plantées dans le mur du barrage, en se demandant comment les pros pouvaient gérer une telle situation..)

Retournés au gîte aux alentours de 18h00, nous poursuivrons le débat Martinique vs Guyane, puis nous nous ferons livrer les pizzas du producteur local, dont la texture de pâte et l’uniformité des garnitures nous amènera à réfléchir à la relativité généralisée.

Jeudi : Rasiga supérieur et médian

C’est l’avant dernière journée, et le groupe motivé et reposé part tôt (très tôt) pour cette longue et belle course. Navette de retour installée près d’un remarquable, nous attaquons la marche d’approche quelque 9 km plus haut, pour une deuxième fois en descente à travers une très belle forêt, et cette fois-ci sans aucune hésitation, ni erreur !

Première partie : successions de sauts et de toboggans pour la mise en jambe, s’en suivent quelques encaissements assortis de beaux rappels ; une brève pause à midi aura permis à l’équipe de terminer cette première partie à une heure décente (15 h30) et de décider d’un commun accord de poursuivre dans la partie médiane, qui s’avérera (pour ma part en tout cas) encore plus belle, du fait de son encaissement et de la beauté sombre de ses décors… sombre d’ailleurs aussi le ciel qui, sur notre marche de retour d’une grosse demi-heure nous rincera jusqu’à la voiture.

Vendredi : Mondelli médian

Pour ma part le plus esthétique avec Isorno : une sensation de verticalité et d’espace puisque tout le long de la douzaine de rappels nous faisons face au versant opposé et sommes surplombés par le sommet de la montagne.

L’approche se fait très rapidement (moins d’une demi-heure pour atteindre le pont de départ) et nous nous payons le luxe de remonter un peu plus en amont pour trouver un très beau toboggan d’ouverture suivi de deux belles cascades. Après une succession de cascades et de vasques suspendues, nous atteignons la passerelle de retour en quelques trois heures ; pique-nique et retour à la voiture en moins de 10 minutes, un rêve !

La dernière soirée fut l’occasion de faire la rétrospective de nos sensations et de se féliciter d’une semaine bien pleine et sous le signe d’un très beau temps.


Ce qui était trop bien :

Le temps, les canyons, le cadre du gîte, la Team, les Italiens du coin, les radars oranges (inopérants), la pizzeria (de Valdossola), la clef de voiture mystérieusement retrouvée dans l’autre voiture, les pâtes arrangées à midi

Ce que l’on peut peut-être oublier :

Les pizzas d’Alberobello, le guide-topo de Benoit, certaines mains-courantes, l’eau chaude après la douche de Julien, une montre et un shunt (perdus dans un canyon), la plaque de pub dans l’Isorno (ferait mieux d’arranger la sortie au barrage)


Note générale : 4/4 !



 
09/07/17 - Week-ends découverte
Écrit par Flo et Pascale   

Voilà une sortie découverte qui a été pleine d'émotions, de sensations fortes et de rebondissements. Au programme le canyon de Cagateille qui était trop engagé pour la découverte à cause du niveau d'eau. La solution de repli a été le canyon de Moulis. C'est par une pluie battante que nous nous sommes retrouvés au parking de Leclerc Roques pour le covoiturage. Direction le centre aquatique du Couserans à Saint Girons pour retrouver 3 personnes et les encadrants font le premier briefing. Le temps est couvert mais le moral est là avec quelques appréhensions sur la hauteur des rappels... Le canyon coule assez pour faire les toboggans et nous offrir de belles cascades. Quelques glissades laissent place au rappel de 45 mètres équipé en double sur les deux rives. Le soleil est enfin de la partie et nous avons de belles photos sur le final. De retour aux voitures nous avons récupéré les voitures navettes pour manger sur le pont d'Aubert. La sortie a eu un bon retour des participants.

Et pendans ce temps-là, dans le Caroux: "la journée découverte dans le Caroux  s'est bien deroulée par une belle journée chaude et ensoleillée. Ce fut une journée familiale, avec 5 personnes en découverte et Bernard/Marcel/Pascale pour l’encadrement. Nous avons fait le Vialais qui était encore assez en eau pour profiter des belles vasques et de tous les obstacles. Tout le monde a trouvé son compte dans les différentes hauteurs de sauts.


 
10-18/06/17 - Une semaine dans le Jura
Écrit par Caro   

Une semaine de canyon dans le Jura, une météo inespérée.

Nous étions hébergés dans une maison d’un abord pas très accueillant, mais très familiale : une grande cuisine et un salon qui ont pu tous nous accueillir, des chambres spacieuses avec un parquet qui craque…

Pour certains une petite appréhension sur la quantité de monde en canyon car le RIF finalisait notre séjour. Mais, au final, nous avons croisé quelques rifteurs dans une très bonne ambiance et pas de bouchon dans les canyons. Pour d’autres, c’était la première fois qu’ils faisaient une semaine "non-stop" : « je suis sur les genoux, mais heureux (se) ».

Pour d'autres un petit goût de nostalgie car c'était la région de leur enfance ou encore une première sortie avec le club…

Dans les canyons, une végétation très différente de celle que nous pouvons voir dans ceux du sud de la France : très verte, ce qui donnait à ces descentes des aspects de canyons "féeriques et magiques".

Certains ont même cru apercevoir des petites fées ou même un troll…. ;-) Je ne me rappelle plus ce qu’il y avait eu à l’apéro la veille au soir :-D !!

Une grosse pensée pour Michel qui n’a pas pu en profiter comme il se doit et a passé la semaine en béquilles.

Un RIF avec des découvertes pour certains : les descendeurs tels que le « 9 » et son inventeur « Einsteinesque » ou encore l’ATK ; ou juste la découverte d’un rassemblement canyon et le partage de celui-ci.

Au final, nous sommes tous unanime pour dire qu’on est prêts à y retourner !!


Les canyons parcourus:



 
25-28/05/17 - L'Ascension dans le Verdon
Écrit par Pascale   

Un petit groupe de 12 jacuzzistes s ‘est retrouvé dans le magnifique secteur de Moustiers Sainte Marie afin de parcourir les beaux canyons du coin. Comme d’habitude joie et bonne humeur au programme. 5 encadrants pour 7 participants, tous autonomes.


Nous avions aimé 2 ans plus tôt en novembre et décidé d’y revenir au printemps pour avoir plus d’eau, mais .............. secs secs secs étaient tous les canyons ce printemps !

Nous avons donc parcouru les canyons affluents du Verdon et ainsi pu mettre en pratique les techniques grandes verticales ! Vu la taille du groupe et les relais simples nous y avons passé pas mal de temps. On améliorera une prochaine fois.

A la sortie de Cabrielle une descente aquatique dans le Verdon (3 m3) était possible, ce qui a ravi tout le monde vu la chaleur pour la saison.

Il reste à découvrir la descente intégrale du Verdon en floating et repérer les différentes échappatoires. Ainsi, on pourrait envisager un double module AQUA + TGV.


Les canyons parcourus:



 
25-26/02/17 - ski canyon
Écrit par Pierre   

Jeudi 23 février :

Un WE canyon commence, en fait, la veille. Le four chauffe les petits plats mitonnés pour être partagés. On prépare ses affaires : valise, change, trousse de toilette, duvet, matériel. On s’organise. Pas à pas, on pèse l’utilité de certaines choses : Une deuxième serviette ? Ouais, c’est bien pour les thermes. Un gros pull de ski ? Inutile, la météo annonce un printemps. Le rasoir ? Bof, on va plutôt en profiter pour rester nature.

Les paquets s’entassent dans le garage. Dernière vérification, centrée sur l’équipement : le haut et le bas de la combinaison. Le baudrier, correctement équipé. Sifflet, casque. Chaussons néoprènes, lycra : on tasse dans le sac canyon. Les « best star » iront dans le cabas de supermarché à côté.

C’est prêt, on boucle. La quiche sort du four. Tiens, ça sent bon dans la cuisine. Avant de se coucher, on révise la route, un coup d’œil à « descente canyon ». On y est déjà un peu. Au dodo, et demain on se caaaaaaaaaaaaaaasse. Voilà.



Vendredi 24 février :

Une journée de boulot comme les autres. A un détail près, le coffre est plein et tout à l’heure, je me caaaaaaaaaaaaaaaasse.

A 17h15, éjection. Kénavo les bouseux, je ferme la session et je me dirige vers le point de rendez-vous du co-voiturage. En 15 minutes, on rassemble nos affaires avec Patrick et Cathy. Tétris dans le coffre, organisation millimétrée (Patrick), la cocotte de tajine (Cathy) trouve sa place dans le coin du fond. On verrouille et on démarre.

Dernière étape avant le lâcher prise : sortir de l’agglomération en limitant les bouchons. Un itinéraire bis improvisé nous amène jusqu’au péage. Un coup de carte bleu et on passe les remparts. Ça y est, on est dehors, maintenant c’est vraiment parti. Les SMS crépitent, Céline et Toinou, sont devant nous.

Le voyage est rythmé par les papotage et conversations : dommage, l’actualité des ragots est mince en ce moment dans le club. Faudrait penser à en inventer un ou deux.

Juste avant d’arriver, une vieille 205 (GTL d’après Patrick) nous double deux fois, coup sur coup : un Bernard Darniche local qui s’amuse à enfumer les touristes dans des virages sans visibilités. On rouspète dans la voiture, puis on se marre en évoquant les kékés des années 80 et certains modèles qui ont marqué l’histoire de l’industrie automobile française (La Fuego).

Puis, on arrive dans le gite. Toinou et Céline ont déjà pris possession des lieux. Premier repas partagé : muffins chorizo, quiches aux poireaux ou au thon. On part se coucher, panse bien arrondie. Tiens, c’est quoi cette grosse trace rouge au-dessus du lit, sous un bout de papier peint déchiré ? Amityville, la maison hantée ?



Samedi 25 février :

Les fantômes nous ont fichu la paix, on a tous bien dormi. Dehors, le ciel est bleu profond, pas un souffle d’air, le paysage est serein.

Pascale, Michel et Marcel arrivent en avance sur l’horaire. Ils sont matinaux, on le savait, ça se confirme. On s’embrasse autour d’un café et on enchaine. Direction Cambre d’Aze : une petite station de ski de Cerdagne, plongée dans la forêt et couronnée d’un cirque. Ambiance détente. Quelques pistes tranquilles avant d’embrayer: une bonne vieille rouge non dammée, longue, étroite, parsemé de bosses bien marquées, comme on les aime. On termine la matinée le souffle un peu court, et la bouche asséchée par l’effort.

Il est temps de se remettre aux choses sérieuses: resto. On commande les frites, paninis, bières, saucisses etc…Au soleil, sur la terrasse. Les conversations ravivent les aventures sous les cascades: Baléares, Tessin, Sierra.

Un incident, Pascale s’abime le coude en glissant dans le couloir du resto. Marcel assurera les soins. Le seul point négatif d’un week-end presque parfait. Le lendemain, pas de canyon pour Pascale, elle fera de jolies photos du groupe dans le dernier rappel.

L’après-midi s’enchaine comme le matin, durement : soleil, neige, ski et rigolade. Un téléski violent au démarrage nous donne l’occasion d’essayer diverses techniques pour éviter la secousse du départ. Ces tentatives, plus ou moins farfelues, plus ou moins élégantes, les conseils des pisteurs ne semblent pas efficaces : Patrick et moi, on se fait toujours broyer le postérieur par la perche.

Un remontant : les bains de Saint-Thomas. L’eau aromatisée au soufre est à 30°. Il y a un peu de monde, le passage des vestiaires nécessite de la dextérité pour sauter dans une cabine avant les 3 familles qui souhaitent aussi passer. Mais ensuite, pure détente : bloup, bloup. On flotte peinard en refaisant le monde, le club, la politique…Et un plongeon canard pour des photos étanches.

La faim nous fait sortir de l’eau. Direction le Tajine de Cathy (et la semoule de Patrick). Là encore, on se remplit la panse. On cale. On attendra le lendemain matin pour s’occuper vraiment du gâteau (alsacien ? Tourangeau ?) de Céline et Toinou.

Dimanche 26 février :

Toujours pas de fantômes. La nuit a été tranquille, même pour notre blessée. La matinée ne ressemble pas à une matinée canyon : lever à 8h, pas de vérification affairée des sacs et des cordes, pas de briefing d’équipe. On prend son temps. On a le temps. Le canyon est court, sans difficultés particulières.

On part à 10h00, conformément à l’horaire (quand même).

Stupeur au parking du canyon : 3 groupes sont déjà en partance et un quatrième commence à décharger. Toinou commente : « ça devient la grosse fréquentation ce truc. Il y a cinq ans, il y avait juste quelques nudistes ». Sauter dans des vasques d’eaux chaudes garnies de nudistes… Encore quelque chose qu’il me reste à expérimenter chez Jacuzzi…

Que dire de ce canyon ? L’eau n’y est pas si chaude que ça. Plutôt tiède en fait. Et, il n’a pas la splendeur des bijoux de la Sierra. Une mise en bouche pour la suite de la saison.

Je ne parlerai pas du retour. Les retours, c’est chiant : on n’est plus tout à fait dans le week-end et pas encore dans le cours normal de sa vie.

C’est quand la prochaine sortie ?


Canyon parcouru : cascades chaudes de Thuès 3.2.2



 
28-29/01/17 - Hivernal
Écrit par Laure & Jean-Phi   

Le week-end débuta par une montée épique au plateau de Beille où notre hôtesse Laure nous attendait patiemment pour une journée de découverte des joies du biathlon. Mais avant de découvrir toutes les facettes de cette activité, il fallait bien s'entraîner un peu sur des skis aussi fins que les chaînes d'un T5 (une feuille de papier ces chaînes, les présents me comprendront).

La matinée du samedi fut donc consacrée à un petit tour du domaine du plateau de Beille, sous le regard bienveillant de Laure, qui faisait les 100 pas de skis en allant voir tour à tour les uns et les autres pour vérifier pourquoi nos freins à mains étaient bloqués en position serrée. L'après-midi sera plus dynamique, même si certain(s) l'ont débuté sur l'épaisse et douce mousse dans un local de ski en prenant un peu de repos bien mérité au vu de la débauche d'énergie déjà consentie.

On peut dire facilement qu'on compte quelques bons tireurs au club, tant les cibles ont pris cher avec nos joujous du jour pendant les séances de tirs. Mais le rythme des tours de ski allant en augmentant, les cibles ont commencé à nous rigoler au nez à force que l'effort conjugué à la fatigue nous faisait dévier de la bonne trajectoire de tir.

Il ne manquait donc plus qu'un bon repas et une bonne nuit pour nous remettre en marche. Ce fut fait de façon magistrale, autour d'une fondue bourguignonne agrémentée de quelques spécialités presque locales (la tarte aux poireaux et le fondant-coulant au chocolat sont peut-être des spécialités d'Albies, à vérifier...).

Avec 4 courageux le dimanche contre 6 le samedi, on peut facilement dire que le taux de perte était bien élevé en ce début d'année. Mais alors qu'est-ce qu'on s'est régalés à 4 dans ce canyon bien en neige..... Cascades gelées mais bien arrosées, approche dans une neige conséquente, gros glaçons en guise de réception dans les vasques, ponts de neige.... tout ou presque y est passé dans cette descente mémorable tellement les conditions étaient magiques et le beau temps de la partie. Les pieds commençaient à se trouver à température (mais laquelle...) quand nous vîmes le chemin d'approche de la partie aval. Ni une ni deux, nous déçidâmes d'en rester là tellement la neige était présente et masquait le relais du rappel suivant. Prudence, quand tu nous tiens...

Et c'est au bar de Vicdessos que nous avons pu terminer ce beau week-end, les pieds au chaud et les esprits déjà tournés vers de nouvelles sorties hivernales...

Canyon parcouru: Argensou moyen (3.2.III)

Le samedi: Plateau de Beille (ski, biathlon)




 


 
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