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Planning (pdf)

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Les secteurs

Canyons ... 2018
01-04/11/18 - Vadiello et Cotiella (Espagne)
Écrit par Pascale, Michel, Valérie, Gaëlle, Loïc, Guerric, Vincent, Lionel et Jean-Philippe   


J1 : Lenases (3.1.III) et Palomo (3.2.II)

Apres une arrivée tardive le mercredi soir, la joyeuse troupe se retrouve après un lever matinal, objectif le canyon de Lenases, reconnu par Laure quelques jours avant. L’approche un peu paumatoire et piquante malgré le coupe coupe de Laure est magnifique. Une fois trouvé, c’est une belle cordée ininterrompue sur 30 rappels, telle une vague de canyonneurs descendant le canyon a une vitesse de 10 rappels/ heure ! A l’arrivée, on est seulement au début de l’après-midi, c’est alors que 2 groupes se constituent : le plus petit ira terminer la journée dans le canyon de Palomo et l’autre finira…. à la sieste !

Quoi, il y a un petit bijou à 15min du refuge ? Même s’il est 16h et que la nuit arrive vers 18h, 3 personnes se lancent dans le défi du canyon de Palomo. 50min de marche avec un départ soutenu (une mise en bouche des canyons suivants puisque ç’est le chemin de départ des autres canyons de vadiello) et un superbe passage en vire, aidés par la main courante installée pour la via Ferrata. Nous nous équipons avec à portée de main notre lampe frontale qui finalement ne sera pas utile . La descente du canyon se fera aussi en 50min chrono , à 3. descente dans les estrechos parfois parsemés de ferailles (les clavijas permettent un accès pour remonter le canyon en mode via ferrata). Retour à la voiture en 2min30 ! Une belle façon de terminer la journée pendant que certains font la sieste .


J2 : El diablo (4.1.IV) et Lazas (6.3.VI)

El Diablo... partie inf ! Les indications des topos sont succinctes (une fois au col, suivre la crête vers le Nord-Est) et les commentaires sur descente-canyon bien rares, mais après analyse minutieuse de la carte, on a repéré notre itinéraire. Réveil matinal, marche d’approche commune avec ceux qui partent dans Lazas, puis on se sépare, direction le fameux col ! On commence à descendre en essayant tant bien que mal de suivre l’azimut. Avant de plonger vraiment dans la pente, on s’équipe, et c’est parti... Une heure de bartassage entre maquis dense, dalles rocheuses et équipements de rappels sur arbre quand ça devient trop scabreux. A midi, on est trop forts, on a trouvé le premier amarrage, sur arbre ! Pause pique-nique pour fêter ça, on n’en revient pas d’être tombé dessus aussi « facilement » ! Un premier petit rappel, puis un 28 mètres qui en paraît plus, mais globalement ça colle avec le topo :-) Quelques obstacles plus loin et la passerelle de sortie en vue, il faut se rendre à l’évidence, on a zappé toute la partie haute du canyon... On se console en se disant qu’on a ouvert un accès à El Diablo Inf / un échappatoire à la partie sup ;-) Et puis, il fait beau, les abords du lac sont accueillants, on a quand même passé une magnifique journée !

Un jour un peu particulier, un jour où les mots vont à l'essentiel, c'est le jour de Lazas, le canyon qui semble laisser des traces (à entendre ceux qui s'y sont frottés)... La marche d'approche met dans l'ambiance, ce n'est plus le canyon familial de la veille. On s'engage dans des ressauts anodins mais nul n'est dupe : la sortie est dorénavant dessous, sans échappatoire. Un grand cassé de plus de 200m nous attends, avec ses 2 célèbres « relais plein gaz qui nécessitent de penduler ». On n’a pas tiré à la courte paille et il n'y aura pas de négociation : c'est Jean-phi qui s'y colle pendant que le reste de la troupe est longé à son arbre ou à sa chaîne à l'affût du coup de sifflet synonyme de derrière à positionner plein gaz. La descente s'enchaine plutôt bien malgré un rappel de corde difficile et on est rapidement en bas avec une sensation de soulagement et de devoir accompli. On finit les étroitures des étoiles plein les yeux en se retournant de temps en temps pour voir cette verticale magnifique et vertigineuse que les vautours survolent. Nul doute que cette descente de Lazas va laisser des traces, et ce soir, Jean-Phi, pas de doutes, t'es toujours le boss !


J3 : Escomentué (4.2.III), El diablo (4.1.IV) et Palomo (3.2.II)

Une journée sous les extrêmes ! La montée magnifique, d’anthologie, caractéristique du coin mais longue et difficile surtout avec l’équipement nécessaire et le départ à l’aube pour Escomentué. La journée s’annonce belle, ensoleillée mais … glaciale ! Une fois l’entrée facilement trouvée (pour une fois), nous commençons sous l’ombre du pic, par quelques rappels et vasques bien remplies. Heureusement, dès le grand cassé caractéristique des canyons de ce secteur, nous pouvons descendre avec un soleil salvateur. Enfin cela donne surtout des belles couleurs sur les parois en face ! A la fin de ce grand cassé et avant le final dans la faille descendante, nous pouvons manger sur une belle dalle ensoleillée. Enfin, une fois que Gaëlle, parée de plumes, se réchauffe en faisant une belle remontée sur corde. Une fois le repas terminé et de retour dans la faille, nous enchaînons les rappels pour finir sur une petite dernière remontée sur corde pour que Gaëlle garde la forme. Finalement nous finissons sur l’heure de marche en rivière en passant par le beau rappel sous cascade en grotte pour rejoindre les voitures.

Afin de ne pas pénaliser le groupe lors de l'ascension, JP avait "conseillé" à Vincent de partir avec le groupe qui allait faire le Barranco d’Escomentué. Le départ s'est donc effectué vers 6h45 dans la nuit noire après avoir néanmoins attendu Bernard alors que Gaëlle pestait pour ce retard. Pendant ce temps, le reste du groupe de El Diablo profitait d'un peu plus de la chaleur de leur couche :)) : leur départ n'étant prévu qu'une heure plus tard. L'ascension avalée, Vincent profitait du magnifique paysage sur le réservoir de Vadiello tout en se mettant à l'abri d'un petit vent frisquet et en observant le groupe qui se rendait vers le Barranco d’Escomentué. L'attente ne fut pas longue car moins de 15 minutes après le reste du groupe de El Diablo conduit par Laure pointait le bout de leur nez. Le temps de s’équiper et Laure prend la tête alors que Loïc ferme la marche. A la recherche d'un 1er amarrage, elle attaque la descente qui commence par une longue et vaste zone de rampes assez inclinées. Enfin, nous découvrons un premier amarrage mais en regardant vers le sommet, Loïc en trouve un autre ... zut, nous avons dû, nous aussi, en oublier quelques-uns en route. La descente se poursuit à travers un paysage inhabituel et désertique mais somptueux :)) Après quelques rappels dont le plus important d'une trentaine de mètres, nous atteignons une faille que nous désescaladons jusqu'à atteindre le point d'entrée dans le canyon par le groupe Jacuzzi qui s'était aventuré dans ce canyon la veille. Nous poursuivons alors notre progression dans un paysage différent avec beaucoup plus de végétation, quelques vasques sèches pour certaines dont l'une abritait le prince charmant de Laure déguisé en crapaud qu'elle sauva de son piège après diverses tentatives ... D'autres étaient heureusement en eau et permettaient de se rafraichir allégrement ... Toutes étaient cependant d'une exceptionnelle beauté digne d'une salle de bain :)) Le petit pont de bois (en fait, il est en fer ...) apparaissait enfin à nos yeux et signifiait la fin du canyon : le Barranco de El Diablo était vaincu, partie Sup, Intermédiaire et Inf ... Une petite halte sous le soleil au bord du réservoir de Vadiello pour se sustenter et nous déséquiper puis nous rejoignons le camion de JP. Alors que JP et Vincent rentraient au refuge, Laure, Lionel et Loïc partaient pour le Canal de El Palomo, mais ça, c'est une autre histoire !!!

Pas encore rassasiés par la descente de El Diablo, l'équipe des 3 L, Laure, Lionel, Loïc bifurque vers le canyon / via ferrata de Palomo. Après une courte montée, une main courante permettant d'accéder au départ du canyon nous attend. Les nombreux pics de fer de la via ferrata dénaturent un peu ce canyon qui présente pourtant une belle étroiture. La descente est rapide, les rappels s'enchainent. Bref un bon complément pour poursuivre l'aventure après le canyon d'O Ciego dont l'arrivée correspond au départ de Palomo. La remontée en via ferrata peut aussi être conseillée pour la découverte de ce canyon.


J4 : Gallines Inférieur (5.1.II)

La dernière journée de notre mini-séjour démarre sous un ciel gris voire pluvieux et froid. Après un rapide tour des envies la veille au soir, la décision de changer de secteur pour se rapprocher de la frontière française avait été prise. Direction le Cotiella et la descente du canyon de Gallines (partie inférieure) pour ceux et celles qui étaient encore bien motivés et n’avaient pas d’impératif concernant l’heure de retour. Après un trajet où tout le monde a pu compter les moutons (aux sens propres comme figurés), nous voici sur le parking aval du canyon. La vue sur la dernière cascade de 90m est magnifique mais a du mal à nous réchauffer. On évite de regarder la température affichée par les véhicules pour ne pas se laisser aller à l’abandon de cette dernière course du séjour … et sans doute pour la plupart la dernière course de l’année. Après une navette longue et mal aisée, les premières cascades sont en vue. On évite autant que possible de passer dans l’eau pour la partie la moins intéressante. Au passage, on se console du froid en se disant que si l’idée de faire demi-tour nous passe par la tête, on aura au moins découvert un super coin pour ramasser des champignons tellement on en voit au bord du canyon. Mais on n’a pas le temps de gamberger que nous nous retrouvons déjà dans des vasques au bas de courts rappels, à l’eau bleue et à la roche d’un marron délavé couleur sable. Quel magnifique décor pour cette descente « en sous-bois ». La descente prend toute sa consistance quand les 2 derniers rappels sont en vue : une C35 avec départ en goulotte nous amène, après un passage sous le jet, au départ de la C90. Peu de mots seront échangés à l’amarrage, mis à part des « oh », des « ah » et des « fais pas chaud quand même ». La descente de cette grande cascade se fait avec un niveau d’eau faible mais bien présent, juste de quoi vous sentir glisser comme dans un toboggan interminable de plusieurs minutes. A mi-pente, certains font coucou depuis une fenêtre du tunnel, film à l’appui. Les cordes récupérées, un large sourire illumine tous les visages : on l’a fait, c’était super. Et au fait, on mange quand et où pour se réchauffer ?



 
21/09-06/10/18 - La Réunion
Écrit par Les 8 zoreilles   

Le TI journal de la Réunion


Une équipe de 8 Jacuzzistes bien entraînés pour affronter les canyons Réunionnais, réputés pour leurs difficultés et leurs dénivelés !

Le 21/09, nous embarquons à Blagnac l’après-midi pour St Denis à la Réunion en faisant une halte à Orly avec Air France. Le voyage se fait de nuit…

Au petit matin, le 22/09 nous voilà sur place: récupération des véhicules, état des lieux de notre maison à la Saline. Au repas de midi poulet grillé et salade à la façon Créole bien sûr ! Nous profitons de l’éruption du Volcan : Le piton de la Fournaise pour immortaliser ce moment. En route pour le Volcan, notre Traffic montre des signes de faiblesse jusqu’à nous laisser en carafe en bordure de route… Et bien nous finirons en taxi pour arriver juste avant le coucher de soleil sur le volcan. 

Le dimanche 23/09, on se pose pour préparer notre départ vers le cirque de Cilaos. On part sur 3 jours et 2 nuits. Toute l’équipe se met en jambe avec une petite randonnée à Cap Noir avec vue sur Mafate. Sous un soleil bleu azur, nous partons à la rencontre de ce premier cirque. Et l’après-midi c’est tunnel de lave, plage dans le Lagon pour certains et pour d’autres le marché de l’Ermitage et baignade à la piscine.

Le 24 à 6h du matin depuis la Saline, on est dans le vif du sujet : Fleur Jaune intégral avec navette à Cilaos. Fini la détente, on est là pour 10h de descente vertigineuse, nous avons descendu un rappel de 93 mètres en fil d’araignée !!! Un bloc entre 2 parois donnant sur la rivière en contre bas c’est ça la Réunion. C’est juste énorme ! Pour les fleurs jaunes, on a cherché mais jamais trouvé. Nous avons regagné notre Ti Cabanon à Cilaos après une marche mémorable qui vaut à elle seule le détour avec son chemin de rando. Puis c'est repos bien mérité et un repas local (saucisse rougail, poulet à la vanille, cari d’agneau… et bien d’autres spécialités comme la DODO et les glaces bien sûr…).

Le 25 petit départ à 8h depuis notre Cabanon pour Bras Rouge sur le cirque de Cilaos. Une approche très longue car la partie supérieure était très escarpée. Nos traces GPS ne correspondaient plus à la zone quelques éboulements de terrain ont changé la donne. Merci à nos spécialistes en orientation qui ont retrouvé un passage pour contourner le col, passer une vire et au détour de quelques remontées sur corde à nœud, nous ont permis d’accéder à l’entrée du canyon. L’approche aura duré 3h contre 2h initialement prévues. Ce canyon parties supérieure et médiane est magnifique. Le fer ressort par des coulées rougeâtres le long des cascades. L’ocre se mêle au rouge pour nous offrir des contrastes saisissants. L’eau est laiteuse orangée et nous ne distinguons pas le fond. Malgré l’approche longue et périlleuse, ce canyon mérite vraiment le détour ! Nous sommes sortis du canyon à 18h.

Le 26 sur le cirque de Cilaos, au programme pour de cette journée, 2 canyons: Ferrière et Bras des Etangs Inf. Il est 8h l’heure du départ a sonné ! Nous voilà au parking, on s’habille aux voitures pour commencer Ferrière. Ce canyon est accessible sans grande difficulté. Nous avons rejoint Bras des Etangs au 7ème rappel de Ferrière, par une courte marche sur un sentier RG puis une sente escarpée qui descend raide dans la végétation. Ce canyon est splendide, la verticalité, les cascades imbriquées sont un enchaînement de rappels remarquables. On a couru sur les descentes, voir fait la course à 2 car les relais étaient souvent doublés. On a regagné les voitures à 17h pour une arrivée à la Saline à 20h.

Le 27, un repos bien mérité ! Cette journée est destinée à la détente. Nous avons réservé un resto sur la plage de La Saline: Le Kabanon, qui borde le récif de corail. On a mangé face à la mer où les baleines nous ont fait l’honneur de leur présence. Un repas créole, océanique et épicé aux saveurs locales et arrosé de la DODO et d’un rhum arrangé spécial Ti Kabanon. L’après-midi a permis quelques séances photos des poissons, des coraux et de la plage. Une balade sur le fond de mer pour profiter d’une glace Réunionnaise et d’un coucher de soleil. Et oui à cette période à 18h, il fait nuit ! De retour à notre maison nous recevons Gilles Piton, Instructeur Canyon, avec qui nous nous renseignons sur Ravine Blanche Salazie et les canyons engagés de la vallée de Takamaka. Ces canyons sont très longs, très verticaux, sauvages avec une végétation luxuriante à perdre n'importe quel bon randonneur. Ils nécessitent en outre une bonne condition physique. Après nous avoir conforté par ses informations, sa connaissance des lieux et le fait qu’il serait notre relais secours, nous avons toutes les informations, le matériel (traces GPS, GPS et frontale incluse) et la motivation pour affronter cette 2ième partie de notre aventure sur l'île aux canyons !

Le 28 c’est Trou Blanc qui est notre défi du jour sur Salazie. Un départ à 6h de la Saline. Ce canyon est donné en 45 min d’approche, 6h de canyon et pas de retour. C’est le Llech Réunionnais, en eau il est très aquatique, beaucoup de nages, de toboggans, de machines à laver… C’est de "l’initiation" à la mode Réunion, les guides le fréquente beaucoup. Que les "initiés" doivent trouver les autres canyons d'initiation bien fades quand ils reviennent en métropôle...

Le 29 direction l'Est: Takamaka 3 n’a qu'a bien se tenir, on arrive ! Départ 6h pour 40 min d’approche au départ de la route puis un sentier dans la forêt avec désescalade glissante. Dans le canyon, le temps file vite, on n’a pas le temps de s’ennuyer 4h de descente qui s’enchaînent dans un cadre époustouflant. Des mûrs végétalisés sans cascade, des orgues basaltiques qui entourent les cascades. De bons embruns dans les casques de réception. On a même vu le "lâcher de kit boule" réunionnais en action. Un bel exemple de gestion des grands rappels. Nous avons même eu droit à un cours de démêlage de corde par un club local. merci à eux pour le coup de main. On continue avec un paysage à couper le souffle, des fougères arborescentes qui tutoient le ciel, des fleurs de lentilles et des mousses qui tapissent les lieux, les vasques immenses accueillent les chutes dans une brume qui illumine les cascades de leur arc en ciel.  Un bijou ! Un véritable Eden ! Cependant, le retour restera une aventure, une longue aventure qui ne peut se résumer aux 1227 marches pour relier le téléphérique à la route. Ok, on connait le tarif c’est parti pour la remontée. Un petit pas d’escalade sur les rochers mousseux puis une sente qui s’éboule sous nos pas et pour continuer avant les 1227 marches ce sont des marches immenses avec de la vigne marronne (les ronces locales) qu’il faut franchir. Une fois arrivé au téléphérique majestueux au milieu de la montagne, il nous reste les fameuses 1227 marches. Elles sont régulières même si nous avons constaté que celles-ci sont de plus en plus rapprochées au fur et à mesure que nous avançons. Laure, en tête, les a comptées et le compte est bon ! Une photo "au sommet" pour immortaliser le moment et c'est parti pour 15 min de retour sur la route. Vous comprendrez que le retour a été sportif pour nos cuisses, notre fessier et notre dos. Pour le retour, dans le camion, c’est Radio FreeDOM qui nous accompagne tout le long des trajets. Cette radio est magnifique, l’accent créole et les sujets de chiens traversant la route, les dédicaces et autres conversations personnelles vont rester un moment mythique. "Ni a point râlé poussé" sera notre slogan pour le reste du séjour !

Le 30, direction l'Est pour descendre Dudu. A peine la météo est annoncée mauvaise en chemin que nous décidons d'aller au Sud descendre Grand Galet dans le secteur de la Cascade Langevin. Une partie sèche dans un ancien chemin de lave nous amène au grand cassé. Du haut, la vasque de réception est immense et appelle à une bonne tyrolienne. Ici, les pros pullulent et installent même des tyroliennes pour envoyer leurs clients dans le bouillon depuis la route avant de continuer par une rando aqua. Après la descente, ce sera pique-nique au bord de la rivière, à la mode réunionnaise, près d'un des nombreux "kiosk" qui invite à la pause dominicale.

Le 31, c’est un repos collectif où nous allons au marché de Saint Pierre. Un marché couvert avec beaucoup de souvenirs pour touristes. On est aussi allé repérer le trou d’eau en longeant la côte escarpée. Et bien, sans oublier les shootings photos sur les plages !

Le 1, c’est le grand jour: RAVINE BLANCHE SALAZIE. Après la fermeture du Trou de Fer suite à un gros éboulement, c'était clairement notre gros objectif du séjour. Gros canyon départ à 2h de notre maison. Cette approche a été une réelle découverte à travers une forêt luxuriante (fougères arborescentes, palmiers, racines, boues, trous, liane, vigne marronne, orchidées…). On a marché de nuit avec la frontale, escaladé, on s’est frayé un chemin à travers la végétation et tenté de ne pas glisser dans la ravine d'accès boueuse. Au lever du jour, on essayer de repérer les petits bouts de rubalises laissées depuis le RIC fin 2017 pour conforter nos traces GPS. Le plus compliqué a été de traverser les cours d’eau car on perdait la trace. Après la montée, c’est la descente avec des désescalades, des cordes à nœuds, le terrain était glissant, raide et les feuilles d’orchidées nous ont servi de liane pour s'assurer. Cette marche était tellement variée que les 4h sont passés crème ! Ravine Blanche Salazie s’est livrée à nous, un premier rappel et une marche en rivière avant le grand cassé de 305 mètres en 4 rappels. L’organisation du "qui fait quoi avec quelle corde" a payé. Les enchaînements se sont bien déroulés par contre les descentes de rappel étaient longues. Une pensée pour JP qui était au relais sous cascade pendant très longtemps. Le poids des cordes mouillées sur des grandes longues nous a fait perdre du temps. Les deux derniers rappels ont été fait à la belle étoile. Une première pour certains et un étonnement d’avoir moins d’appréhension car on est focalisé sur nos manipulations à la lueur de la frontale. Vous l’avez compris la marche de retour se passera de nuit, le pas est sûr, rapide et efficace (merci le GPS et les repérages à la tombée de la nuit par les premiers arrivés à la confluence avec la rivière du Mat). Il reste encore la navette qui prend 1h et c'est notre retour à la maison après avoir presque fait le tour du cadran, pour la première fois. Une véritable aventure, une découverte fort enrichissante ou chacun a progressé personnellement et à enrichi le groupe. Un objectif majeur réalisé !

Le 2, le repos du guerrier… Repos collectif. Ne pas déranger on dort ! Une journée de touriste pour acheter les préparations de rhum et les cadeaux de retour.

Le 3, la partie 1 de Takamaka. Départ 5h de la maison, il n’y a pas d’approche, le canyon est donné en 7h et 2h30 de retour. Une longue marche entre le premier rappel et la suite du canyon. Quand on arrive à la cascade du "mini Trou de fer", c’est une explosion de beauté. La première partie verticale se termine ici et c'est maitenant une succession de "toboggans" à la mode réunionnaise qui nous attend. Certain seront descendus en rappel tellement "ça pousse fort". On retrouve tout dans ce canyon y compris la marche de retour avec de l’escalade sur liane, des branches, des troncs, des fougères, des orchidées, une via ferrata et même une via racina avec mi trou dans la roche mi ferrata. Le retour à la maison s’est fait à 23h. Une belle journée bien sportive.

Le 4, repos collectif: chacun a choisi son activité. Certains on fait la visite de l'Usine sucrière / rhumerie du Gol et d’autres le Trou d’eau.

Le 5, voilà le voyage touche à sa fin c’est notre dernière journée pour faire sécher les cordes, les combinaisons et autres matériels. Mais à 6h du matin départ pour un tour en ULM pour certains. La vue du ciel de cette île reste le clou du spectacle pour se repérer avec les cirques, les cascades, le téléphérique… c’est une impression de boucler le voyage sur une très belle note. L’après-midi, c’est le marché de St Paul qui nous a livré tous ses trésors: miel de Leetchis, saucisse fumée, épices. On fait les valises avec nostalgie mais heureux de notre investissement en se disant qu'il reste tellement de canyons à découvrir qu'un nouveau séjour doit bientôt voir le jour chez les Jacuzzi.

Le 6, c’est l’heure du retour: départ à 5h55 pour l’aéroport de Roland Garros à St Denis et une arrivée le soir-même à Toulouse via Paris Orly.


Les canyons parcourus:



 
08-09/09/18 - WE découverte au Caroux
Écrit par Pierre   

Départ le samedi matin pour le week-end d'oxygénation après la rentrée des classes. C'est un séjour découverte, avec de nouveaux venus, des revenants  et des anciens. Au pays de Pascale et Michel, les historiques du club. Il manquait juste Bernard comme régional de l'étape, avec sa charcuterie qui se déguste sans retenue et son Baccardi qui passe parfois avec plus de difficultés…

Le covoiturage s'est organisé avec quelques dizaines de mails. Le camion d'aventurier de Guerric et Lydia: on arrive sur les lieux. Pendant le trajet, répertoire de Joe Dassin, Pierre Bachelet (au noooooord, c'étaient les ccccccorons, la teeeeeerrre c'était le charbon etc...), arrosé d'un soupçon de heavy metal pour pimenter l'ambiance. Papotages: les garçons devant et les filles derrières (Serions nous un peu macho ?).

Rassemblement sur site, quelques coups de fil pour amener tout le monde au parking et départ vers le Vialais. Pas trop tôt heureusement.

On enfile les combards (le premier jour elles sont sèches, c'est plus smart). On fixe les bodards. Casques, godillots, la bouffe dans les bidons. C'est complet, On se jette dans la marche d'approche. Les groupes se répartissent par connaissance, affinité, rythme de marche. Je me fixe avec Marcel notre franco-polonais: avenir de l'Europe, les rapports entre la Pologne et la Russie ou l'Allemagne. Les procédures à la con pour obtenir un passeport français alors qu'on est parfaitement intégré au pays (je sais, j'ai un cousin Moldave).
Le paysage défile d'un bon pas sur un large chemin.

Mince (pour ne pas dire m....), une partie du groupe a pris un autre sentier. Caro pique un sprint et rassemble rapidement la fine équipe, jusqu'à un belvédère, pour une petite pause: gorgée d'eau et barres de céréales pour les plus goulus dont je fais partie.

La descente vers le Vialais est assez vertigineuse. Les guides touristiques annoncent le Caroux comme une petite Corse posée dans le Languedoc. C'est exactement ça. On est un peu dans le maquis. A l'approche, le niveau d'eau se précise, ben y'en n'a pas beaucoup. Tant pis. Cela ne nous coupe pas l'appétit pour le pique nique. Caro fête sa première sortie en tant qu'encadrante brevetée avec du Rhum arrangé, proposé dans de petits tubes à essais, très raisonnables. Alcool et canyon ne font pas bon ménage: c'est dommage, il était bien bon ce petit Rhum arrangé. J'en aurai bien pris une petite lampée de plus…

Souvenir, souvenir. J'avais déjà fait le Vialais, il y a une petite trentaine d'année en colonie de vacances des PTT (entreprise publique de Poste, Télégraphe et Téléphone, passée à la trappe de la modernité). Certains membres du groupe n'étaient même pas nés. C'était alors avec un équipement de spationaute: combinaison, sur-combinaison intégrale et attirail de spéléo. Les souvenirs du site me reviendront confusément pendant la descente.

Que dire du parcours: un blocage de la corde de rappel sur un plan incliné. On n'a toujours pas compris pourquoi (promis, c'était pas le mauvais brin qu'on tirait). Mais, Guerric a courageusement fait la remontée sur corde et le groupe est reparti dans l'étroiture suivante.
Un beau saut (ou rappel) dans une large vasque bien profonde après une petite main courante. Le niveau d'eau rend la progression assez facile.

On sort peinard. On s'installe au camping : montage des tentes, aménagement du camion couchette chez Guerric et Lydia, gonflage de matelas.
Et hop, direct au resto avec apéro pour commencer et bon repas bien copieux. On partage nos souvenirs de canyonneurs.
 Puis au dodo, en silence, repus, dans l'ambiance feutrée de cette fin d'été. Caro dort à la belle étoile. Il y avait quand même un peu de rosée le matin. Personnellement, je ne troquerais pas un réveil mouillé pour le plaisir de s'endormir sous un ciel étoilé. Mais, Caro est maintenant encadrante canyon, donc par construction, elle doit bien aimer l'eau froide non ?

Le lendemain c'est les gorges du Banquet. On nous annonce un dernier obstacle mythique. J'intègre pas trop l'information: commençons par profiter du site, de l'eau, du soleil. Le pique nique se fait à l'entrée d'un coude impressionnant de la rivière: presque à 180° autour d'un promontoire rocheux, surmonté d'un belvédère au garde fou rouillé, qu'on ira découvrir à la fin de la journée. Au dessus de nos têtes un funambule tente de traverser la gorge sur un fil: il a l'air d'en baver. Au milieu, il se ramasse, reste un moment suspendu par sa longe d'assurance puis remonte courageusement.

Ensuite, un petit saut optionnel sur la rive droite, pas trop haut, deux ou trois mètres. Pascale est devant moi, elle refait ses lacets. Je regarde la zone: bien délimitée, large, sans danger, bordée de touffes d'herbes. Il me prend l'envie irrépressible de sauter. De faire un putain de saut, avec un appel monstrueux pour faire péter la rivière. Je me sens bien. J'envoie la purée de tous mes muscles de quarantenaire… La touffe d'herbe ne reposait sur rien, mon pied d'appel rencontre du vide. Je m'explose sans maîtrise dans l'eau. Indemne mais vaguement décontenancé. Le groupe se rapproche. Et là se produit le pire: Pascale me fait les gros yeux. Vous avez déjà vu Pascale vous faire les gros yeux ? Pas très agréable, on se sent un peu s'enfoncer sous terre. Michel, tu confirmes ?

Bref, leçon à retenir. Même quand vous vous sentez bien, ça reste un sport à risque. Et si il vous prend l'envie de faire péter la rivière, réfléchissez un peu plus que la demi seconde que je m'étais accordée pour analyser l'environnement.

Et enfin, le dernier obstacle. On arrive les premiers avec Nico. Au milieu, il y a une marmite de 2 mètres de profondeur avec un échappatoire au ras de l'eau en aval, qui forme une sorte d'arche. L'eau s'engage en vrombissant dans le trou. Derrière: une vasque bouillonnante et un toboggan tape-cul pour finir. Nico me montre la marmite: "c'est par là". On se marre. Moi vivant, j'irai jamais dans ce truc. Mais, Pascale nous confirme bien le parcours: il faut sauter dans le trou. Stupeur, on se rappelle des discussions des encadrants au sujet du dernier obstacle. On confirme, c'est bien du lourd. Un truc qu'on ne peut faire que dans du canyon. Le genre de chose qui nous fait apprécier ce sport.

On passe les uns après les autres, une fois, deux fois. On désacralise l'obstacle qui nous parait finalement humain. Une pensée quand même pour le premier qui a osé se jeter là dedans pour rédiger le topo… Je me fais du souci pour sa santé mentale (j'espère que c'est pas Jean Phi…).

La marche de retour termine le week end avec d'autres discussions. On aborde les professions et la vie de ceux qu'on connait mal. Une d'équipe. Retour aux voitures, tristesse du départ. En avant pour le plus pénible: le voyage de retour.



Canyons parcourus :

Le Vialais

Les gorges du Banquet



 
01-02/09/18 - Gouffre d'Enfer
Écrit par Lionel et Florence   

Arrivée le vendredi soir au gite de Saint Aventin, nous avons la soirée pour apprécier le célèbre clocher de l’église situé à environ 20 mètres et qui bercera nos nuits pour le week-end.


Samedi matin, départ au parking du Gouffre d’Enfer afin de juger de nos propres yeux le niveau d’eau à la dernière cascade. Niveau orange, un débit correct pour le Gouffre. Nous prenons donc le sentier dans la forêt pour cette marche d’approche.


Le canyon tient ses promesses, technique, austère, froid, exigeant physiquement mais magnifique comme le montre les belles photos prises lors de ce week-end. A noter comme technique rarement utilisée, l’encre flottante au départ de P2 mise en place par Ben et Pascal. La cascade « tube » est bien arrosée, où l’on passe au milieu de l’eau.


Après avoir refusé le vendredi soir d’aller chauffer le dancefloor de DJ François dans la grange, nous allons y faire un tour après le repas. Quelle surprise ! Jeux de lumière digne d’une discothèque qui verra Flo enflammer la piste entrainée par François puis l’équipe Jacuzzi sortir le casque pour un hommage au célèbre YMCA des Village People (une vidéo doit se trouver cachée par là…).


Le dimanche matin, nous nous préparons pour le final du Gouffre d’enfer P3.

Cette partie est la plus technique car le RGP (Rappel Guidé Pyrénéen) nous attend avec quelques mains courantes aériennes et acrobatiques. Les hommes et femmes sont là, le matériel est fin prêt et l’ambiance conviviale.

Le soleil nous accompagne dans notre ascension, le ciel bleu rend ce canyon plus ouvert. Une Espagnole solitaire nous a accompagnée sur le début et a fini sa course seule. Julien c’est chargé du RGP avec 12 mousquetons, Pascal a joué l’acrobate et nous avons équipé chacun une partie. Le canyon a tenu tout son engagement et nous tout notre enthousiasme.


Un grand merci au Club Montagne et Loisirs qui nous a permis de loger dans leur chalet de Saint Aventin.


Lionel et Florence

Auteurs á 4 mains !


Les canyons parcourus:

- Samedi: Gouffre d'Enfer P1 et P2 (5.6.V)

- Dimanche: Gouffre d'Enfer P3 (5.6.V)



 
14-15/07/18 - Torla
Écrit par Flo   

Au fil de l’eau, nous avons découvert le Mont Perdu ce week-end des 14 et 15 Juillet 2018.

Ce week-end avait été planifié les 19 et 20 Mai, nous l’avons reporté pour cause de fortes précipitations.

Une équipe de 4 équipiers (Lydia, Guerric, Benoit et moi-même), nous sommes partis à la rencontre des Canyons de Gloces, Furco et Sorrosal.

Le samedi, le soleil était prometteur et nous avons facilement progressé dans Gloces et Furco.

Beaucoup de guides étaient présents mais nous avons apprécié ce paysage, pour le premier encaissé et pour l’autre plus ouvert où les dalles se superposaient tout le long de la paroi comme des marches.

Le rythme de progression était agréable car chacun a équipé les différents obstacles.

Le dimanche matin, la cascade de Sorrosal était toujours au même débit que la veille, nous nous sommes donc lancés dans ce canyon vertical.

Là aussi nous avons rencontré beaucoup de groupes mais des autonomes.

Ce paysage nous a offert une vue sur Broto, sur le final une cascade fractionnée de 8, 40 et 45 mètres reste un souvenir impressionnant.

Le franchissement de la vasque entre les deux derniers rappels est hippique. Une via ferrata nous offre une échappatoire pour éviter la cascade. Elle descend jusqu’au pied de la cascade par la rive droite.

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés pour supporter les bleus lors de la coupe du monde qui nous ont offert une deuxième étoile.


Nous avons levé nos verres à Benoit P et tout comme lui nous apprécions ce secteur.


Canyons parcourus :

Gloces

Furco

Sorrosal





 
09-10/06/18 – Pic Saint Loup et alentours
Écrit par Jean-Phi   

Après de longs échanges et réunions entre encadrants sur le meilleur endroit pour passer un week-end loin des orages et précipitations annoncées sur le massif des Pyrénées (la sortie était initialement prévue en Catalogne, puis décalée sur Torla), la destination du secteur des Garrigues autour du Pic Saint Loup a été choisie.


Le week-end a débuté par un aller-retour très apprécié au sommet du Pic Saont Loup depuis le col de Fambétou : aller par la diagonale Nord, avec quelques petits pas d’escalade et, après la photo rituelle sur la crête, le retour s’est effectué par l’Aven des 2 Versants, mélangeant agréablement canyon, des-escalade et passages en spéléo (dont une chatière pas piquée des vers). Particularité de la descente : elle commence en face Sud et on débouche en face Nord….


Après un bon repas et une nuit au bord de l’eau au Domaine d’Anglars, nous voici partis pour aller canyonner.

Premier objectif de la journée : le Ravin des Arcs. Accueillis sur le parking par une transhumance de moutons et de chèvres, nous voilà partis pour cette descente aquatique. Sauts, toboggans, tout y passe ; même un passage souterrain (décidemment on aime ça) et surtout le passage dans la voûte où certains ont pu faire admirer leurs talents de composition photographique.

Après le repas, direction le vallon de Crespenou dans le Gard, pour terminer le week-end par une rando aquatique … qui verra bientôt passer nos futurs mini-bulles.


Tous les participants ont été enchantés du week-end, avec en plus un temps magnifique et de l’eau en quantité suffisante dans les canyons. A refaire….


Canyons parcourus :

- Diagonale Nord et Aven des 2 versants au Pic Saint Loup

- Ravin des Arcs (1.2.I)

- Crespenou (2.2.I)



 
31/03-02/04/18 - Week-end de Pâques au Caroux
Écrit par Flo   

Week-end de Pâques 2018 dans le Caroux : « Canyons secs et saucisse oubliée »


Le 1er jour

Nous sommes tous partis du gîte des « Horts » pour faire le canyon du Rec Grand. Un chien nous a tracé le chemin tout au long de la marche d’approche. Sur la première partie, le temps n’était pas au rendez-vous, mais après le repas sous la pluie le soleil nous a donné du courage pour continuer malgré le froid. On a fait la chenille sur les toboggans où les éclats de rire ont résonné dans le Caroux.  Après plusieurs jeux aquatiques nous avons rejoint notre gîte en dix minutes.

Michel ne s’est pas raté sur le gigot de 7 heures. Il était rosé et accompagné de patates grenailles, un réel délice !


Le 2ième jour

Deux canyons au programme.

Pour le premier groupe, le Vialais au départ du village de Bardou. Nous avons fait les cobayes pour une journée pédagogique de l’initiateur de Bertrand qui en a profité pour aborder une approche de découverte de la faune et la flore du Caroux. Sous un soleil rayonnant, nous avons parcouru ce canyon en eau cristalline. 

Le second groupe a fait le Rieutord par le sentier des triangles. C’est un canyon au cœur des aiguilles, sauvage et forestier avec de multiples rappels arrosés sous une eau glaciale, et qui finit dans les gorges d’Héric. On notera que ce canyon était parsemé de petits œufs de Pâques, merci Gaëlle !

De retour aux gîtes, le soleil nous a permis de boire l’apéro sur la terrasse fleurie aux odeurs aillées…

Pascale s’est ratée sur la saucisse de 20h mais Benoît a profité du barbecue pour faire le chèvre chaud.



3ième jour

Le premier groupe a profité d’une journée nature avec Bertrand dans le Vialais. Elle a permis de découvrir que la chine nous a fourni en châtaigniers. Pour la pêche, les « kukettes » ou les vers de bois font le bonheur des truites farios…

Le second groupe s’est lancé dans la partie basse d’Albine pour finir le week-end. Nous avons mis au défi nos futurs initiateurs. Flo ne voulait pas se mouiller plus haut que le mi mollet. Le challenge est réussi !


De retour vers nos foyers respectifs, le week-end du Caroux nous laisse un souvenir convivial et agréable. On se souviendra de l’eau froide !

Merci aux organisateurs, aux futurs initiateurs, à Bertrand et aux adhérents du Club qui aiment se retrouver pour partager de nouveaux canyons.



canyons parcourus :

Albine

Rec Grand

Rieutord

Vialais




 


 
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