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Les secteurs

Canyons ... 2019
08/12/19 - Canyons des Pères Noël (Aude)
Écrit par Stéphane, Vincent et Jean-Phi   
Par un dimanche matin , Jean-Philippe, Vincent, Mathieu et Valérie partirent  de Toulouse,  ils firent un détour pour prendre Stéphane à Nailloux. Cette bande de joyeux lurons avait décidé de braver le froid et de partir pour l'Aude.

Premier canyon : Espeout. Après une courte marche d'approche, la magie de Noël frappa et ils rencontrèrent une bande de 4 Pères Noël accompagnés d'une Mère Noël. Pour 2 rappels, 4 cordes furent posées. Plus de temps fut pris pour la mise en place de la photo des Pères Noël en canyon sur le grand rappel que pour tout le reste du canyon.

Deuxième canyon : Auriac. Le ciel se dégagea et la joyeuse troupe décida de s'arrêter au canyon d'Auriac malgré quelques hésitations de Valérie, qui ne souhaitait pas mouiller sa combinaison.
Alors que la marche d'approche débutait, la joyeuse troupe fut interpellée par un homme qui commença à vouloir les faire réfléchir sur les bienfaits de la nature, sa conception et sa génèse (galaxie, étoiles, création, origine de la vie... on en passe et des meilleures) ... Mince, un témoin de Jéhovah s'est perdu au fin fond de l'Aude !!! En fait (ils ne le découvriront qu'à leur retour de canyon), cette personne était en fait accompagnée par une bonne dizaine d'autres venus prêcher dans ces terres reculées du pays Audois.
Arrivés au début du canyon, les valeureux Père & Mère-Noël s'équipent et se précipitent sur la première réjouissance ... un saut ; l'entrée est rafraîchissante ... Il s'ensuit quelques désescalades et le seul rappel de ce magnifique canyon en image.
De retour au véhicule, après un déshabillage-rhabillage rapide (car devant les yeux interloqués des témoins... qui pour le coup furent bien témoins de quelque chose ce jour-là...), le pique-nique fut dressé et le festin pu débuter. Après quelques meringues nature ou chocolat et gauffres, ce fut l'heure de reprendre la route vers la troisième et dernière course de la journée.

Troisième canyon : Terminet. Jean-Philippe laissa le reste de la bande sur le bord de la route et alla garer le camion. Le temps pour les autres de faire les 2 premiers rappels et le saut. Une fois tous réunis, ils finirent le canyon sous une lumière déclinante... mais à la lueur d'une belle guirlande portative qui les accompagna pendant toute la journée (cf. vidéo ci-dessous et quelques photos).  La marche de retour se déroula sous les dernières lueurs du jour et une lune montante.

Comme pour conclure cette journée, une vingtaine de minutes après avoir commencé le retour sur Toulouse, la pluie se mit à tomber.

Les canyons parcourus:



 
19-20/10/19 - week-end via ferrata et canyons de l'Aude
Écrit par Matthieu et William   

Nous ne vous proposons pas un mais deux compte-rendus de ce beau week-end automnal, la version courte par Mathieu et la version longue par William : 


Six personnes étaient de la partie pour cette sortie encadrée par Laure: Frédéric, Guerric, Laure, Lionel, Mathieu et William. 

RDV à saint Paul de Fenouillet samedi matin pour une via Ferrata bien sportive. Après les 3h de via mêlant pont suspendu et zones bien raides, direction les gorges de Galamus. Le niveau d'eau est bas mais permet quand même quelques sauts. Après un petit apéro au gîte (sans même avoir commencé l'absinthe!), départ pour la clue de Terminet de nuit. On enchaîne les rappels dans un canyon sec (ou d'eau stagnante). Ambiance nocturne avec les chauves-souris! On retrouve de l'eau en bas pour les derniers toboggans et sauts! Après avoir fini le canyon vers minuit, on retourne finir nos pâtes bolognaises (sans gambas flambées au pastis bien malheureusement). 

Dimanche, il pleut au réveil. Chouette on peut profiter plus du petit déjeuner ! Entre deux averses, on se lance dans la descente du petit mais mignon canyon de Dernacueillette. Les rappels s’enchaînent vite avec toute la team des quatre équipeurs/euse. La pluie nous rattrape en fin de canyon et vient à bout de la motivation de certains pour faire le dernier petit de la journée : Auriac. Sur la marche d'approche, une ambiance de balade du dimanche pour cueillir des champignons mais malgré sa petite taille (1 saut et un rappel), le cadre est très joli et la cascade de tuf impressionnante. 

Bref, un weekend dense multi-activité et une bonne découverte pour un petit nouveau comme moi. 

Mathieu



Samedi 10h30, après quelques heures de route, le WE canyon commence. Nous nous retrouvons donc au pied de la via ferrata de Saint Paul de Fenouillet. Une belle ascension de 2h30 environ sous un magnifique soleil lui-même caché par quelques nuages persistants.

On profite en haut de la via d'une magnifique vue sur la vallée.

De retour à la voiture, on essore les tee-shirts, on boit un coup et on reprend la voiture en direction des gorges de Galamus. Cette année, jacuzzi a fait la fermeture du canyon désormais interdit jusqu'à avril, réglementation oblige.

Après cette tranquille mais belle rando aquatique, direction le logement, c'est l'heure de l'apéro, mais pas trop car déjà on planifie la soirée.

Après avoir grignoté et préparé le repas, nous partons donc à la nuit tombée vers le Terminet. Rien ne vient entraver la motivation du groupe, pas même l'absence d'eau au départ du canyon. Point de baignade en vue pour la soirée donc...

Heureusement après quelques rappels secs, nous aperçûmes l'eau, et quelle eau ! Le genre d'eau qui, même mélangée à du pastis, reste marron, que du bonheur. Il est donc décidé que d'une part il faudrait goûter les gambas au pastis, et que d'autre part, une bonne douche serait de rigueur en rentrant.

Bref, revenons à notre canyon. L'ambiance frontale sous un ciel tapis d'étoile était à son comble. Nous espérions que la résurgence nous permette de nettoyer un peu nos combis, ce fut chose faite après le siphon. Cela nous a permis de profiter du toboggan et du saut sur la dernière cascade.

De retour au logement nous attaquâmes alors la cuisson des pâtes et les mangeâmes avec férocité mais sans animosité, avec entrain mais sans véhémence, avec panache mais sans gloutonnerie, bref avec brio, car on avait faim !

Pour ce WE, nous accueillons Matthieu et pour lui montrer que nous sommes des lève tôt, il est d'un commun accord décidé que nous sonnerons le cor juste après le coq, aux premières lueurs du soleil, vers 9h ;-)

C’est donc parti pour Dernacueillette ce matin.

Une mini marche d'approche nous y amène en 15 minutes, on s'équipe et on se lance. Nous ne prenons globalement que le bas de combi car le canyon ne coule presque pas et il n'y a qu'une vasque. Au bout du premier rappel donc, on se glisse dans cette eau limpide mais néanmoins fraîche pour quiconque n'aurait pas vu le moyen d'éviter la vasque... on ne peut pas gagner à tous les coups. La suite de la descente s'enchaîne bien, ça glisse un peu mais avec un bel ensoleillement qui fut de courte durée puisque la pluie vint déposer ses larmes dès que nous arrivâmes à la voiture.

Direction ensuite Auriac pour sa grotte et sa sublime cascade.

C'est alors déjà l'heure de rentrer, tous heureux d'avoir passé un bon WE entre amis et pressés de remettre ça.

Merci à tous pour ce WE, votre bonne humeur, merci à l'organisatrice et aux conducteurs.

William



Les canyons descendus :

- Galamus

- Terminet

- Dernacueillette

- Auriac



 
07-08/09/19- Gavarnie
Écrit par Valérie et Jean-Phi   

Gavarnie est surtout connu pour son cirque majestueux, sa grande cascade qui en descend, la Brèche de Rolland entouré de sommets perchés à plus de 3000 mètres. Quoi de mieux comme destination pour un 1er week-end de rentrée des classes ? L’objectif est simple : laisser un petit sentiment de vacances d’été flotter le temps de quelques descentes de canyon sous un soleil radieux.


Le week-end débute dès le vendredi soir, avec l’arrivée au Gîte l’Escapade sur les hauteurs de Gèdre. La route sinueuse laisse entrevoir un paysage intéressant, qui devra attendre le lendemain matin pour livrer ses couleurs et ses secrets. Les canyons visés sont les plus connus du coin : Saugué, Ossoue et Tourettes. Les niveaux d’eau permettent de descendre sans souci ces parcours soumis encore à quelques restrictions dus aux barrages en amont.


Samedi = Saugué sup et inf. La navette à peine terminée que tout le monde part pour le plateau de Saugué. Dominant le piedmont du pays Toy, ce plateau regorge de belles patûres pour le bétail et les chevaux. Les rivières sont toujours bien alimentées et la température de l’eau permet aux bêtes de bien se rafraichir pendant tout l’été. A peine arrivés au parking amont, tout le monde se rend bien compte que l’eau, translucide et abondante, sera fraîche voir même froide. Et voilà que les couches se superposent : top, shorti, combinaison, gants, cagoule….. si certains auraient pu ils en auraient encore rajouté. La descente n’est pas très technique, l’eau est à un niveau correct et tout se passe bien. La partie sup est avalée dans les temps prévus pour un groupe plus petit, c’est encourageant pour la suite. Après le pique-nique oùù un groupe d’espagnols nous a rejoint et doublé, on s’engage dans la partie inf. Certains préfèreront sortir avant la grande cascade de 55 mètres, cascade esthétique bien équipée qui permet de descendre au plus près de l’actif sans prendre trop de risques. Pendant que certains admirent la grande cascade du bas, d’autres remontés juste avant font la navette. Le groupe se retrouve ainsi sur la route qui mène à Gavarnie, en admiration devant cette cascade majestueuse bien visible de la route.


La soirée se passera au plus près du Cirque de Gavarnie, avec vue sur la grande cascade depuis le restaurant des Cascades. Menu local, personnel arrangeant, peu de touristes en ce début septembre : que demander de mieux ?


Après une nuit reposante (mais pas pour tout le monde, merci les boules Quiès), le groupe part pour la vallée d’Ossoue, son lac et son glacier véritable porte d’entrée dans le Parc National des Pyrénées sur le secteur du Vignemale. Après une longue piste caillouteuse, on arrive au niveau du lac, dont le niveau d’eau bas car vidangé pendant la semaine, ne posera pas de souci pour pouvoir descendre la partie Amont du canyon d’Ossoue. Les rappels s’enchaînent au saut dans de l’eau toujours aussi fraîche (qui a dit « froide »?) pour finir par une cascade avec vasque intermédiaire. Pas très technique mais qui nécessite de l’attention de tous les instants pour ne pas être trop surpris par des mouvements d’eau et des glissades intempestives. Après une courte marche, c’est le retour aux voitures et le pique-nique qui s’impose … sous le regard des marmottes tellement habituées aux visites des randonneurs qu’on ne les dérange même pas.


Après un bon pique-nique, 3 courageux décident qu’ils n’en ont pas assez (ou qu’ils ont envie d’un 4ème canyon, c’est presque la même chose) et c’est parti pour le canyon des Tourettes (partie sup uniquement), aux abords du cirque de Gavarnie.


Apres la pause repas, à 13h, Valerie requinquée par un ti-punch et Vincent qui n’a jamais froid décident de suivre Jean-Phi dans Tourettes … il faut avouer que Jean-Phi est notre  chauffeur  pour le voyage  retour sur Toulouse... ce serait dommage d’attendre à la voiture ! Stéphane qui s’est fait une entorse ne nous suivra pas et nous fera la navette du véhicule . .. une chance pour nous !

Et le reste de la troupe vous me direz  ?  et bien … découragés par le froid … ils sont rentrés sur Toulouse ! C’est vrai qu’Ossoue était froid …. Et il se dit que Tourettes le sera encore plus !

Michel et Pascale, qui restent plusieurs jours a Gavarnie  font un bout de chemin avec nous, en repérage de leur sortie du lendemain à la brèche de Roland. La marche d’approche est magnifique et facile puisqu’elle n’est que descente. Nous croisons quelques marmottes dodues. La marche via le Port de Boucharo est supposée durer 1h40, d’après les topos. En fait , il nous a fallu 2h30 pour atteindre le début du canyon . Nous avons eu quelques moments de doute lors de la marche, évoluant dans le lit à sec de Tourettes et sentant le plan foireux… jusqu’à ce que la première vasque apparaisse, avec une belle eau translucide. La marche a été tellement belle. Le seul inconvénient est d’avoir attaqué le canyon un peu tard par rapport a l’ensoleillement .


La descente est donnée pour 2h30. Il est presque 15h45 quand nous nous engageons dans le canyon. Le parcours se divise en trois parties. Première partie, petits ressauts, toboggans et sauts dans un encaissement très limité. Seconde partie dans un étroit défilé avec une C18, une C12, une C20 et des vasques de grandes tailles. Attention à la grande goulotte de la partie 2 (1p RD) la descente est très arrosée, glissante, on prend tout le débit dans les jambes et le rappel de la corde est problématique. Préférer un relais en contrebas RG. Le canyon est très esthétique, avec de superbes vues sur le cirque et la grande cascade. Le débit est correct. Troisième partie, un chaos encaissé où la désescalade est variée, qui se termine par une belle C21 en éventail. Arrivés à la passerelle de la Planette, le canyon est terminé. Il est 17h30. Nous avons mis 1h45 pour effectuer la descente. Enfin nous retrouvons le soleil. Nous nous changeons et prenons un peu de force avant d’attaquer la marche retour. Nous prenons le sentier qui nous ramène à Gavarnie, ensoleillé au début… puis passant à l’ombre. En chemin, nous avons une magnifique vue sur la grande cascade du cirque de Gavarnie. En route, nous croisons  les troupeaux de moutons appeurés. Il est 19h00 quand nous arrivons au camion qui nous attend au parking des granges de Holle … les autres parkings de Gavarnie étant payants. Valérie est gelée, malgré le rythme rapide de la marche. Il nous faut désormais rentrer sur Toulouse. En conclusion, le canyon est mignon, mais le jeu n’en vaut pas la chandelle 4h de marche pour 1h45 de descente !!!!


Et voilà comment se termine ce week-end dans les canyons de Gavarnie et du pays Toy : des points de vues magnifiques, une eau fraîche (mais qui a dit « froide »?) et des pratiquants enchantés ;-)


Canyons parcourus :

- Saugué sup (4.4.II) 

- Saugué inf (5.4.III)

- Ossoue sup (3.2.II)

- Tourettes sup (3.3.II)



 
10-15/08/19 - Canyons de la Vallée d'Ossau (64)
Écrit par Jean-Philippe   

La 1ère visite du club en vallée d’Ossau remonte à tellement longtemps que la plupart des participants à ce séjour découvraient le secteur. Ils ont aussi eu la joie de découvrir la météo, parfois capricieuse, de ce petit coin de Béarn cher à Henri IV et aux curistes venus ici trouver depuis plusieurs siècles des eaux généreuses, « chaudes » comme « bonnes ».

Mais notre petit groupe n’était pas là pour profiter des bienfaits des spas et autres piscines, mis à part celles qui sont naturellement creusées dans les gorges du coin.

A peine arrivés le samedi 10 août que le 1er canyon est en approche : le Soussouéou. Pascal, Jean-Luc, Guerric, Lionel et Jean-Phi accompagnés de Caro et Léa le temps du pique-nique se retrouvent rapidement dans un véritable aqualand parsemé de toboggans, cascades et marmites déversantes. Le niveau d’eau est conséquent et le temps est bon. Tout le monde prend la température (fraîche) du secteur et profite au maximum car la météo des prochains jours n’est pas très réjouissante.

En effet, le dimanche matin au réveil, tout le monde fait grise mine : il n’a pas arrêté de pleuvoir toute la nuit, les canyons doivent être impraticables. Nous voilà quand même rapidement sur la marche d’approche du petit canyon de Cap de Pount, d’où on a pu apercevoir furtivement le « Jean-Pierre », alias le « Pic du Midi d’Ossau » qui nous contemple du haut de ses 2887 mètres. Il faut se rendre assez vite à l’évidence et même en plein brouillard, le grondement des cascades finales nous laisse peu d’espoir de pouvoir aller tremper nos combinaisons aujourd’hui. L’eau est …. mouvementée, couleur chocolat et avec un débit plus que gros et sportif à la fois. Après un rapide pique-nique, on décide d’aller continuer nos repérages vers le bois de Besse. Ce canyon doit certainement couler vu ce qu’il est tombé (et vu ce qu’il continue à tomber). Bingo, après une courte mais raide marche d’approche, on arrive au début du canyon où un petit débit est constaté. Ce sera donc l’objectif du lendemain.

Après une lecture minutieuse du topo pour repérer les nombreux obstacles et les parties les plus engagées, l’équipe renforcée de Vincent s’engage dans ce « monstre » de l’Ossau avec la ferme intention de le parcourir en intégral. Ce canyon est vraiment très beau, avec des partie très étroites et esthétiques. Il demande une bonne condition physique et de bien enchaîner les rappels et divers obstacles. Et pour bien terminer la course, une traversée du Gave termine la journée afin de revenir aux voitures. Une fois la navette effectuée, nous voici de retour à l’auberge où l’aubergiste commence par nous rappeler qu’il faut respecter les horaires si on veut manger chaud le soir !!!!  Lui, il ne connaît pas trop le mot « bienveillance » car on l’avait prévenu de notre retard au moment de la navette. Du coup, on passera le reste de la semaine en mode « nuit – petit-déjeuner » dès qu’on le pourra, privilégiant aller dîner dans un autre resto le soir (de toute façon, on est preque les seuls dans cettte auberge avec quelques randonneurs et quelques cyclistes et ils ne font pas la cuisine le soir pour si peu de monde, nous conseillant d’aller dîner dans un resto « partenaire » - bon conseil qu’on suivra à la lettre).

Le 4ème jour pointe le bout de son nez qu’on a qu’une envie : fuir la pluie et la grisaille qui s’installe un peu trop à notre goût dans ce fond de vallée. Direction le col du Pourtalet pour parcourir le canyon de Tourmoun (sans commentaire, sympa mais court et avec pas mal de marche glissante). Après un passage (obligé) par les « ventas » pour quelques provisions, nous voici versant espagnol sous le soleil pour le pique-nique. Direction ensuite le canyon de Gorgol sous les conseils de Lionel, lui qui l’a déjà parcouru quelques semaines plus tôt lors du mini-séjour dans le secteur de Torla. Le canyon est rapidement parcouru. Beau, court et très sympa. On en redemande des descentes comme ça, aquatiques dans des gorges très esthétiques. Le soir, c’ets avec un petit pincement au coeur qu’on repasse la frontière, en espérant que ce n’était pas la seule journée ensoleillée de la semaine.

Loïc rejoint la fine équipe donc au complet pour la 5ème journée de ce séjour. Au programme : Bitet Sup et Bitet Inf. Rien que ça. La partie Sup n’est presque jamais parcourue alors que la partie Inf ressemble à un aqualand naturel plutôt austère par gros débit. Le 4x4 de Vincent nous permet d’éviter une approche raide jusqu’au départ du Bitet Inf. On repère le niveau pour l’après-midi et nous voilà partis pour l’approche du Bitet Sup. On ne sera pas déçus : canyon de montagne aux paysages « montagnards » mêlant estives vertes avec pâturages au pics encore enneigés. L’approche du canyon se fait au niveau de la grande cascade d’Isabe, à noter pour un prochain séjour (dépose en hélico obligatoire). Ce canyon est esthétique, étroit et avec des couleurs plutôt vives et claires. La sortie sous le soleil est magnifique, avec une très belle vue sur la vallée du Bitet. Après un retour mené au pas de course et un pique-nique vite avalé, c’est l’heure d’enchaîner avec la partie Inf du Bitet, après avoir salué Vincent sur le départ pour d’autres aventures estivales. C’est donc à 6 qu’on parcourt ce très beau canyon engagé. Certains passages techniques sont vite gérés, d’autres nécessitent quelques sondages ou repérages pour essayer de les passer dans l’actif sans trop se faire peur … et sans trop se faire mal aux fesses (certains « toboggans / cascades » donneront des souvenirs au groupe pour quelques années). La sortie du canyon se fait au milieu de quelques groupes d’espagnols ou de locaux, on a tellement bien géré le timing qu’on fait la descente jusqu’à la grande cascade en solo, personne devant et personne derrière à nous presser.

Le dernier jour du séjour arrive et un « petit » canyon est au programme : le Canceigt. C’est presque un canyon de type « spéléo », sombre par endroits avec des formations géologiques particulières. Il sera vite envoyé, tout en prenant quand même le temps de l’apprécier à sa juste valeur.


7 canyons ont été parcourus pendant ce séjour :

- Besse 4.3.V

- Bitet Inf 4.3.IV

- Bitet Sup 3.3.II

- Canceigt 3.3.III

- Gorgol 4.4.III

- Soussouéou 3.3.II

- Tourmoun 3.3.II



 
03-04/08/19 – Canyons du Canigou
Écrit par Jean-Phi   

Ce week-end de début août n’aura jamais aussi bien porté son nom : Canigou. Ce mot nous a trotté dans les têtes pendant les 2 journées et même bien avant dans la semaine lors de la préparation de la sortie. En effet, le 1er week-end d’août a lieu à Vernet les Bains le traditionnel Championnat du Canigou, trail qui voit 1000+ personnes venir se confronter au plus célèbre des sommets des Pyrénées Catalanes. Je passe la préparation du week-end avec des hébergements pas disponibles ou saturés de traileurs, le casse-tête des encadrants pour essayer d’aller dans les eaux tumultueuses et sauvages du Cady malgré la course….. tout s’est finalement bien déroulé… globalement.

Globalement, car on peut quand même déplorer pendant ce week-end d’avoir dû secourir un groupe dans le Cady (une cheville cassé dans un groupe encadré par un pro nous aura fait perdre beaucoup de temps, sans compter l’accompagnement du reste du groupe vers la sortie, encadré par un stagiaire pro).

Globalement, car on a quand même frôlé l’accident dans le Cady, avec un niveau d’eau conséquent, de la roche qui glisse …. et des articulations qui se font ressentir jusqu’au plus profond de chacun.

Globalement, car la fatigue de la semaine ajoutée à une grosse journée de canyon le samedi dans le Cady a failli dégoûter certains de continuer à canyonner pendant l’été.

Et au final, ce fut 3 canyons descendus : le Cady le samedi en 2 groupes (sauvage, aquatique, joueur mais piégeux), Molitg le dimanche matin pour les plus motivés (court mais très beau avec une sortie par un ascenseur digne des meilleurs films des bronzés font du canyon) et le Llech le dimanche en début d’après-midi pour bien terminer le week-end (no comment, as usual).

De l’avis de tous les participants, il faudra éviter de repositionner ce week-end le 1er du mois d’août si on veut pouvoir descendre les canyons autour de Vernet sans la meute des traileurs … sauf si certains sont motivés par un aller-retour au Canigou à la frontale le dimanche matin avant d’aller se tremper dans les canyons du coin. Pour le savoir, rendez-vous l’année prochaine ;-)


Les canyons parcourus :

- Cady 4.5.III

- Molitg 3.3.II

- Llech 3.4.III

La vidéo du week-end. merci Loïc ;-)


Les photos: merci à Valérie, Jean-Luc et Jean-Phi


 
20-21/07/19 – Ariège entre découverte et aventure
Écrit par Jean-Phi   

La sortie canyon dans le Vicdessos a été organisée les 20 et 21 juillet. Le lieu se prêtant très bien à l’initiation, plusieurs membres avaient répondu présent le samedi pour faire découvrir l’activité à des amis et/ou membres de la famille.

Ainsi, 6 personnes ont pu découvrir le canyonisme dans l’Argensou et le Marc, accompagnées de 5 adhérents du club. Les descentes en rappel ont permis de se mettre en confiance et les sauts, toboggans et autre tyrolienne ont ainsi pu passer sans encombre. Les visages radieux en disaient long le samedi soir sur le plaisir ressenti à parcourir les canyons du Vicdessos. Bienvenue dans le monde du canyon à Laureen, Esther, Pierre, Romain et les 2 Arnaud. On espère vous retrouver très vite.

Après une nuit au campig La Vernière, ce sont 5 courageux qui s’élancent en direction du canyon de l’Estats… mais qui ne seront bientôt plus que 3 à aller finalement barboter dans le canyon de l’Artigue. En cause : une cheville récalcitrante pour l’un, une fatigue accumulée pendant la semaine pour l’autre …. et un niveau d’eau dans l’Estats jugé encore un peu fort pour pouvoir y descendre sereinement.
La traversée Estats – Artigue en rive droite de l’Artigue aura permis de sortir le GPS pour vérifier que la sente suivie était bien celle indiquée sur les cartes et n’ont pas qu’une vague sente de sanglier.

L’Artigue était comme on pouvait s’y attendre en mode « aqualand », avec un entremêlement de groupes de pro, de clubs et d’individuels. Notre petit groupe de 3 n’a pas eu trop de mal à se frayer un chemin, passant même sur les cordes d’un groupe rencontré le matin au parking de départ.

Pour conclure, le week-end s’est terminé à la terrasse d’un bar de Vicdessos, devant la TV où les coureurs du Tour de France en terminaient avec l’étape ariégeoise de ce Tour 2019.


Canyons parcourus:



 
27-30/06/19 - Broto
Écrit par Lionel   
On se retrouve mercredi soir sous une chaleur écrasante au Leclerc de Roques pour le départ de ce week-end canyoning dans le secteur de Torla / Broto.
Après une pause pique-nique après Saint Lary, on arrive vers 22h45 au camping Oto à Broto pour l’installation du campement.


Jour 1
Réveil 8h, Stéphane et Lionel ont été surpris par la fraîcheur de la nuit malgré la canicule annoncée, on appréciera la fraîcheur des nuits par rapport à la fournaise des journées.
Départ à 9h pour le canyon de Gorgol, 20 minutes d’approche dans la forêt et…une demi-heure de descente. Un joli encaissement suréquipé. Nous avons droit à un contrôle de la Guardia Civil sur la fin de la marche retour au camion. On ne l’intéresse pas étant donné que nous ne sommes pas « pro » mais on aura eu le temps de se demander si on avait loupé une réglementation particulière...
11h15, on décide de faire la route vers le canyon d'Os Lucas et de le descendre avant de manger. Changement d’ambiance sur la marche d’approche, pas un arbre sur une montée de trente minutes où la canicule se fait sentir. On descend ensuite 10 minutes en forêt pour rejoindre l’entrée du canyon. Et, dixit Gaëlle, "là c’est trop beau !".
Découverte du flysch, roche en strates de marnes et de grès, pas le top de la solidité mais très joli.
L’eau est turquoise, la descente est belle. On arrive à une cascade fractionnée où on rencontre une couleuvre vipérine. Fin de la descente, on pique-nique à l’ombre.
Vue l’heure, on décide d’enchaîner direct sur Furco. Vue la chaleur, Stéphane nous attend au frais à la sortie du canyon. On cherche l’ombre sur les vingt minutes de l’approche et nous voilà arrivés. On s’équipe et c’est parti dans l’étroiture. Enchaînement de beaux rappels et toboggans pendant une demi-heure avant de retrouver Stéphane à la dernière vasque. 
Fin de la journée, 3 canyons, 3 ambiances complètements différentes, belle première journée. 
Retour au camping, le temps d’étendre les combis et on file se réhydrater avec une cerveza, reprendre des forces avec quelques tapas et bocadillos. 
Laure nous rejoint vers 23h, malheureusement un peu tard pour nous expliquer que bocadillos ne veut pas dire tapas mais sandwich...


Jour 2
Objectif Sorrosal dans les deux sens. 
Une via ferrata le matin tant qu’il ne fait pas encore trop « chaud » pour remonter au bord de la cascade. Baptême de via ferrata pour Stéphane et Lionel, bilan : deux convertis !
On récupère le camion de Gaëlle laissé le matin même à Fragen pour aller manger. 
On décide de profiter de la fraîcheur du canyon en faisant l’intégrale du canyon. Un rapide repérage et on se lance, de toute évidence pas sur le bon chemin. Après 30 minutes de bartassage, on arrive dans le lit du Sorrosal. 
On s’équipe et c’est parti. La descente vaut le coup, on est contents d’avoir pris l’option intégrale. On profite de la fraîcheur des biefs. La première partie moins parcourue est assez bien équipée pour éviter les mouvements d’eau. La seconde laisse à désirer pour un canyon aussi fréquenté. On arrive après 2h30 de descente à l’enchaînement final. Une superbe cascade fractionnée en trois parties pour éviter les frottements avec vue sur Broto. 
Fin de cette seconde belle journée de canyon. Retour au camping, on étend le matériel, on partage un melon et on file se rafraîchir avec quelques canas lemon avant une bonne nuit bien méritée. 


Jour 3
Réveil 8h, on ne change pas un horaire qui gagne !
Direction Bergua pour deux canyons, Bergazo avec une quinzaine de rappel puis une randonnée aquatique avec Forcos
Stéphane décide de nous attendre à la fin du 1er canyon. La marche est suffocante et à l’arrivée un filet d’eau. Laure et Gaëlle décident de laisser les combis dans le sac, Lionel met le bas. Une seule restera sèche...
Joli mais super glissant et pas hyper bien équipé. 
On retrouve Stéphane pour une petite chaude marche qui monte avant d’arriver au départ de Forcos. 
On prend le temps de s’hydrater et de se restaurer, il y en a besoin. Puis on enfile les combis, sans le baudrier cette fois, et on saute dans le ruisseau. Le début du canyon est magnifique, une superbe étroiture. Tout le monde est conquis. Nous croisons d’innombrables grenouilles et tritons. Puis le canyon s’ouvre sur une marche en rivière, la chaleur se fait sentir, on est contents d’arriver. 
On récupère le camion puis retour au camping. 
Nous profitons de ce dernier jour à Broto pour se faire un restaurant et aller voir Sorrosal illuminé de nuit…échec, les lumières sont éteintes. 


Jour 4
Dernier jour, réveil à 7h30, on plie le campement et on part en direction du canyon de Foz de la Canal. Arrivés à 10h30, Stéphane reste au camion pour se reposer. Laure nous dit au revoir sur le parking du canyon après nous avoir fait la navette. La marche d’approche est faite en 20 minutes, on s’équipe et c’est parti pour clôturer ce beau week-end. 
Le canyon est ultra glissant en petit débit correct. On rattrape un guide avec son groupe au grand rappel. L’amarrage rouillé rive droite ne donne pas envie de doubler à cet endroit. On patiente puis on termine le canyon tranquillement. L’enchaînement des deux derniers grands rappels est très beau. 
Retour au parking, on love les cordes, on range le matériel puis on part reprendre des forces avec une belle entrecôte sur la route. 


En un mot, un beau week-end avec des canyons très variés. Nous avons bien fait de faire les canyons les plus connus du secteur en semaine avant l’arrivée des canyoneurs le week-end.




 
08-12/05/19 - canyons du massif dels ports
Écrit par Typhanie et Gaëlle   

Avec le 8 mai en milieu de semaine, il fallait pouvoir poser deux jours pour faire un long week-end. C'est donc dans ces conditions que Gaëlle nous a concocté un séjour de 5 jours dans le massif d’el port aux petits oignons.

Nous étions 8 : Gaëlle, Brigitte, Christian, Pascal, Jérôme, Fred, Guerric et Typhanie.

Après 6h de route (sauf pour Brigitte et Christian, les malins sont partis la veille), nous nous sommes retrouvés sur le parking de Canaletes au bout de la piste. Après avoir mangé, nous sommes partis pour le plus beau canyon du secteur. Le canyon est côté v2a4II. Nous avons marché 30 minutes puis nous sommes arrivés au bas de la grande cascade de 22m. Quelques-uns prirent peur avec l'essaim d'abeilles volant de Pascal qui nous a rapporté de belles vidéos. Et c'est parti pour une très belle descente ludique dans une magnifique eau transparente verte un peu fraîche mais sans plus. Nous avons débuté par un saut, puis se sont enchaînés de la marche et de la nage dans les vasques. Nous avons trouvé un petit siphon bien sympathique et tout court. Nous avons ensuite traversé le chaos obscur et nous avons aperçu le siphon long mais sans voir la fin. Une petite corde a été posée pour ceux ne voulant pas faire un joli saut ciblé. Un seul rappel obligatoire au total.
Nous avons renoncé à faire Cubars inf à la vue d'une vasque croupie.

Nous reprenons la route pour rejoindre le camping. Nous avions deux bungalows avec des belles terrasses qui nous ont bien servies pour les apéros et les repas. Les bières n'étant pas fraîches, nous sommes partis à la recherche d'un bar à Arnes. Après plusieurs tentatives et dans les ruelles étroites nous trouvâmes notre bonheur, un petit bar ne payant pas de mine de l'extérieur mais une fois passée la porte d’entrée, la vue était splendide sur le massif et sur « monument valley ». Après un apéro bien mérité avec le levé matinal, Brigitte et Christian nous avaient préparé un délicieux poulet coco.

Jeudi matin nous sommes partis vers 8h pour faire deux canyons de l'autre côté du massif à 1h de route mais à seulement 12km à vol de drone... Ximenot v4a1IV et Vallfiguera v3a1III. 
Nous nous sommes préparés avec un vent à décorner les bœufs puis nous sommes partis pour une belle marche d'approche d'une heure à travers les falaises. Après avoir rejoint le haut de la cascade de 30m, nous nous équipâmes en mode canyon sec pour deux beaux canyons avec des belles étroitures et des rappels qui s'enchaînent bien. Guerric et Pascal se sont dévoués pour descendre dans la vasque piège et faire la remontée sur corde pour installer un guidé du bas.
Nous avons terminé tranquillement le canyon puis nous avons repris des forces pour la marche retour donnée en 1h qui commençait bien raide. Le vent du matin nous a manqué dans la remontée...
C'est une belle marche retour où nous avons eu une belle vue sur le massif et sur la mer. 
Une voiture est partie repérer la piste pour le samedi pour voir si celle-ci passait avec les voitures disponibles, puis nous nous retrouvâmes tous au camping pour l'apéro suivi d'une délicieuse piperade cuisinée par Gaëlle et Typhanie, commentée par l'expérience culinaire de Christian.
Nous avons mis l'ambiance au camping avec les jeux de Guerric. Meu meumeumeu et hi han, un super jeu de cartes ! On a bien ri ! Nous avons fini la soirée en coinçant des terroristes qui voulaient faire exploser des bombes grâce à 3 vaillants policiers.

Vendredi, départ vers 8h30 pour faire un canyon non référencé sur DC mais sur la carte de Gaëlle, Cantavella, canyon sec pas loin du camping. Partis pour 1h de marche d'approche à travers les falaises et arbustes, nous avons finalement mis plus de temps car la rando n'était pas si simple que ça. Nous arrivâmes à un premier canyon mais Gaëlle a senti rapidement que ce n’était pas notre canyon. Pascal a essayé de rivaliser avec les vautours à l'aide de son drone. Premier record d'altitude et de distance avec ce dernier. La falaise plongeait bien et le premier relai semblait finalement être plus un relais d'escalade. Nous avons donc poursuivi notre marche d'approche grâce aux données GPS de Gaëlle 2.0. Le canyon commençait par un rappel où il faut faire attention pour ne pas se coincer le bras ou la main. Certains ont essayé de ne pas se mouiller les pieds dans les petites vasques mais le challenge n’était pas évident ! Les rappels étaient bien sympas et nous avons terminé par un rappel de 40m. Nous sommes revenus par une piste tout mignonne longée par des champs de coquelicots et d'oliviers.

Après une petite réflexion (analyse des courbatures, douleurs aux pieds, motivation...) Gaëlle, Pascal, Jérôme et Guerric sont repartis motivés pour un deuxième canyon tandis que les autres sont rentrés pour papoter et se reposer au camping.

À environ 10 minutes de route, la petite troupe est partie à l'assaut du salt del vent. L'approche a commencé par une jolie marche le long de la rivière avec une couleur vert clair à s'y baigner puis les choses sérieuses ont commencé. Petit point réflexion pour déterminer lequel des 3 canyons (distribués sur 100m de falaises) allait être descendu, puis la marche d'approche s’est poursuivie avec une via ferrata de 20m dans une belle étroiture. Y a pas à dire, la ligne droite, c'est le chemin le plus court pour arriver en haut ! Une belle vue sur le massif a récompensé la troupe. Le canyon commençait dans les arbustes pour arriver dans une belle faille où il fallait faire bien attention aux chutes de pierres. Une petite purge du premier relai a sécurisé la suite de la descente. S'ensuivit un bel enchaînement de rappel de 10 à 35m en passant une fois par-dessus, une fois par-dessous les blocs coincés entre les parois. La marche de retour a été courte et bien jolie.

Nous nous retrouvons pour l'apéro où la soirée a alors commencé avec des énigmes : c'est un jeu qui se joue à trois (1,2,3 pas comme la ville)… puis par c'est 3 nains qui passent par la forêt… nous continuons sur le repas avec les pâtes carbonara de Guerric et Fred qui nous rempliront bien l'estomac.

Samedi nous sommes retournés de l'autre côté du massif et, après 2h de route et ses 11km de piste, nous nous sommes garés sur le parking de Paridora V3a2II où un groupe de canyonneurs espagnols se préparait. Nous envoyâmes Fred en éclaireur et nous sommes finalement passés devant eux avec leur accord. Ce furent les seuls canyonneurs croisés sur le séjour. Nous avons speedé un peu sur le début du canyon pour ne pas déranger nos suiveurs. Pas mal de rappels de 20m, de la marche puis de nouveau des rappels. Il n'y avait pas beaucoup d'eau mais nous avons réussi à sauter à 3 endroits différents. L'eau était plus fraîche que mercredi mais c'était appréciable. En ayant trouvé le graal (9 et mousqueton oubliés l’avant-veille par déclic aventure), nous mettons 3h à la place de 4 dans le canyon. Nous nous sommes ravitaillés avant d’attaquer la marche retour de 1h qui semblait plus costaud que les autres jours. En effet, on a escaladé puis de-escaladé puis on s'est accroché aux rochers et aux racines pour grimper. Nous n'avons pas eu froid…

Nous sommes ensuite rentrés au camping pour le goûter qui a été merveilleusement bien préparé par Brigitte. Des crêpes bretonnes, des fraises miam-miam ! Certains sont partis se reposer, d’autres ont continué de discuter en bougeant en fonction du soleil et du vent.

Le restaurant n'était pas loin du camping, nous étions les seuls clients mais qu'est-ce qu'on a bien mangé ! Nous avons tous pris un menu, 4 ont opté pour une paella de la mer, 3 autres pour les côtelettes d'agneaux et une pour le lapin. Avec tout ça, nous avons dégusté de la salade, des tomates avec du pain grillé, des poivrons, du fromage de chèvre, de la charcuterie du pays et bien sûr il fallait finir avec un dessert et un café sans oublier l'eau et le vin. L'ambiance espagnole dans la cuisine en disait long sur la bonne humeur qui imprégnait le lieu, avec en prime une vue sur monument valley!

Dimanche matin, ce n’est finalement qu’une seule voiture qui a pris le départ pour le dernier canyon du week-end. Les autres préférant soit se reposer soit rentrer pas tard sur Toulouse.

Merci à Gaëlle qui a assuré au niveau organisation : demandes d'autorisation pour faire les canyons du parc, repérages sur les cartes, traces GPS, points exacts pour se garer aux parkings. Nous ne nous sommes jamais perdus alors que certains oui…

Merci aux différentes personnes responsables des apéros !

Merci à tous les participants pour ce beau week-end chaleureux et à la prochaine !

Typhanie



A moi de compléter ce récit par celui du dernier canyon du séjour pour 3 motivés : Glorieta, plus ou moins sur la route du retour ;-)

Entrés par l’affluent, deux rappels nous déposent à l’entrée d’une mini-grotte où le soleil donne un côté féerique aux jeux de lumière. La quinzaine de minutes de marche en blocs qui suit, en plein soleil, nous remplit d’un doute : va-t-on trouver de l’eau ??? trop chaud, j’enlève le haut de combi, puis surprise, deux vasques plus loin, je le remets, l’eau apparaît ! Verte, translucide et bien fraîche, les résurgences promises sont là !

Et le mystère est levé : les groupes croisés au parking et partis en combi avant nous commencent le canyon ici. L’entrée par l’affluent aura permis qu’ils prennent de l’avance et qu’on se croit seuls au monde, c’était le bon plan.

2 heures plus tard, on aura profité de sauts, de toboggans et de beaux rappels, le tout sculpté dans le tuff et avec vue sur mer, parfait pour clôturer ce (long) week-end !

Gaëlle






 
20-22/04/19 - La Pobla de Segur
Écrit par le bungalow 13 (Typhanie, Gaëlle, Laure et Lionel) et Valérie   

Nous nous retrouvâmes le vendredi 19 avril au camping de Senterada afin de profiter de ce long week-end de Pâques dans les canyons catalans.

Vu l’affluence record pour ce séjour, on scinde en deux groupes l’effectif : d’un côté Cathy, Sandrine, Typhanie, Gaëlle, Laure, Lionel, Jean-Luc et Stéphane et d’autre part Carine, Valérie, William, Guerric, Frédéric, Vincent, Benoit et Pascal.

Groupe 1

Samedi départ 8h30 pour Llenguadera y del diable : 20min de marche d’approche, 4h de descente, 5min de marche retour (sauf pour Jean-Luc qui a trouvé un raccourci 2 minutes plus long…). C’est un bel encaissement en conglomérat cependant un peu gâché par le nombre de charognes rencontrées à tous les stades de décomposition, à noter la longueur de ce canyon avec pas moins de 4km entrecoupés d’une dizaine de rappels.

Retour au camping pour pique-niquer au chaud avant de prendre le plan B avec les motivés, nous partirons donc pour Pinyana (V3.A2.II) : 20min d’approche, 1h15 de descente, 10min de retour et 3km de navette. Cependant pendant la montée vers le parking amont, nous nous rendons compte que la deuxième voiture trop basse ne montera pas étant donné le mauvais état de la piste. Pas le temps de faire l’approche à pied, du coup Laure se propose de faire la navette pour que le reste du groupe puisse découvrir ce très bel encaissement avec 2 rappels et 1 saut. Dommage qu’il soit si court…

Retour au bungalow vers 18h30. S’en suivra un apéro commun dans le bungalow 12.

Départ 8h dimanche matin à la découverte de l’Infern (V3.A2.III) : 1 tyrolienne, 50min d’approche, 2h15 de descente, 1 tyrolienne et 5 min de retour. Nous commençons donc la journée par la traversée du collecteur dans lequel le canyon se jette grâce à une tyrolienne câblée installée pour les canyonneurs et les grimpeurs du secteur. S’en suit une bonne demi-heure de marche pour arriver à l’entrée du canyon. Après le moment difficile où l’on enfile les combis mouillées, nous rentrons vite dans le vif du sujet avec un premier rappel de 8m que nous équipons RD et RG pour laisser le choix à ceux qui veulent de passer hors d’eau. Après une section de marche, nous arrivons dans l’obstacle majeur qui fait la renommée de ce canyon : un magnifique rappel de 25m dans une grotte. Arrivé en bas, Lionel se met à la recherche d’un possible siphon qui amènerait dans une salle parallèle et rapidement l’entrée est trouvée. Avec ce débit (débit correct moins) le siphon est en réalité une boîte aux lettres de 40cm de hauteur sur 2m de longueur au bout de laquelle nous découvrons effectivement une autre facette de la grotte avec une jolie salle offrant quelques concrétions. Après quelques photos, nous sortons de la grotte par un autre rappel de 6m. Nous sommes désormais à l’air libre mais encore dans un très bel encaissement où s’enchaîneront de la marche en rivière entrecoupée de 4 ou 5 rappels plus ou moins arrosés… Nous arrivons au bout du canyon qui se jette dans le rio Noguera, nous remontons grâce à un petit chemin et quelques mains courantes jusqu’à la tyrolienne de retour qui nous permettra de traverser le collecteur.

Nous pique-niquons au parking où nous apercevons l’autre groupe qui part à son tour dans l’Infern.

Direction ensuite le canyon de Caramell (V3.A2.II) : 25min d’approche, 2h30 de descente, et 20min de retour. Week-end de Pâques oblige, une chasse aux œufs grandeur nature s’organise tout au long du canyon, aussi bien pendant les rappels que dans les périodes de cheminement. Nous commençons par quelques rappels secs avant de rejoindre un affluent grâce à un beau rappel de 25m avec vasque suspendue. Nous profitons de l’eau fraîche (ce canyon étant alimenté par des résurgences, le débit augmente en même temps que la température de l’eau baisse), quelques toboggans, de jolis encaissements avec des petits rappels et désescalades plus ou moins faciles, des salamandres et tritons.

Retour au camping pour 19h et ce soir c’est resto au bar du camping : bonne ambiance générale où la température est vite réchauffée grâce aux plaques chauffantes posées sur la table pour les entrecôtes (à moins que ce ne soit à cause du vino tinto !)

Lundi matin départ 8h30 après avoir nettoyé les bungalows et chargé les voitures. Après avoir initialement pensé faire le canyon de Boixols, finalement jugé trop aquatique vues la température extérieure et la fatigue accumulée, nous prenons la direction d’Estavill : 15min de marche d’approche, 2h de descente, 10min de retour et 6km de navette… Petit canyon sans prétention avec un début pas franchement engageant : après 5 grosses minutes de bartassage pour rejoindre le ruisseau (de boue…), nous nous frayons un passage tant bien que mal pour arriver sur un beau rappel d’environ 25m en conglomérat rouge, s’en suit une grosse portion de marche avec de rejoindre un bel encaissement assez continu avec rappels et désescalades... Nous nous changeons, faisons la navette et rejoignons l’autre groupe au camping pour un dernier pique-nique en commun qui clôturera le week-end avec de reprendre la route.


Groupe 2

Notre groupe est constitué de : Pascal et Benoit à l’encadrement, Guerric, William et Carine (les namoureux) , Frédéric, Valérie et Vincent.


Pour le 1er jour du séjour,  ce sera départ à 8h30 pour les 2 équipes. Le réveil pique un peu pour un samedi, mais nous avons décidé de profiter pleinement de cette journée qui semble être la plus ensoleillée de ces 3 jours. Pour le 1er canyon de la saison, nos encadrants ont choisi Pinyana histoire de nous mettre en jambe, un petit canyon très joli, mais tellement court que nous n’avons dû poser la corde que deux ou trois fois ! Une heure de marche d’approche, pour une heure de descente, c’est cher payé ! Nous restons sur notre faim et après un rapide pique-nique, nous nous lançons dans le Viu de Llevata. Magnifique canyon, donné pour 2h15 de descente, mais brrrr … un petit peu trop aquatique à notre gout, vues la température de l’eau  et  la météo. Coté timing, il nous faudra un peu moins de 3h pour faire le canyon, un timing correct pour un groupe de 8. Nous avons été suivis par un drôle d’insecte par moment   … je devrais dire un drone d’insecte !  … vidéo disponible en bas de cet article.

La remontée du Viu assez courte mais intense nous réchauffera un petit peu en attendant les douches brûlantes, libérées par l’autre groupe arrivé un peu plus tôt. Après un apéro monstre, le dîner sera donc léger et nous rejoignons vite notre lit car le réveil est prévu à 7h00 demain.


La météo de dimanche est maussade. Les combinaisons sont encore mouillées de la nuit. La motivation manque pour certains. Nos encadrants ont choisi un canyon bien moins aquatique pour ce matin. Ça devait être Barrancos de Llenguadera y del Diable, mais sur recommandation de l’autre  groupe qui y a fait des rencontres pas très agréables (carcasses d’animaux dans tous les états de décomposition), nous nous orientons sur Estavill, coté 1,8 sur DC.  Il s’agit d’un canyon dans le conglomérat … pas très engageant en première approche, avec un premier rappel non équipé que nous poserons sur arbre, pour arriver dans une petite vasque sale encombrée de feuilles…. Une bouse ? Puis nous arrivons rapidement sur le premier rappel de 30m, dans une magnifique étroiture dans le conglomérat rouge. Finalement, une belle surprise que ce canyon qui nous enchante tous et un bon choix considérant la météo ! En avançant dans le canyon, nous surprenons  une biche blessée à la patte arrière, qui effrayée, a réussi à franchir le dernier rappel de 2m sans corde ! cela nous rassure un peu quant à son avenir. De l’avis général, ce canyon mérite une note bien plus élevée.

En Après-midi, nous ferons Infern, LE canyon à faire dans la région :  un superbe encaissement avec une grotte exceptionnelle, coté 3,1 sur DC.

L’accès au canyon se fait via une tyrolienne qui nous permet de passer de l’autre côté de la rivière et d’atteindre le début du canyon. La descente dans la grotte est magique, au point même que j’ai la sensation de salir cet endroit et que j’ai peu d’abîmer les concrétions calcaires…. Mais sensation ridicule puisque ce canyon est archi parcouru par les groupes ! Cependant, nous serons seuls dans ce canyon, comme dans tous les autres d’ailleurs… un bonheur.  Retour par une tyrolienne, dont l’arrivée peut s’avérer un peu violente si aucune précaution n’est prise pour nous freiner …. N’est-ce pas Guerric!!!!

Retour au bungalow avant le restaurant. Ce soir, c’est Fiesta au restaurant du camping, avec une serveuse à la coupe de cheveux et à la démarche un peu surprenantes. Ils osent vraiment tout, ces espagnols ! Une belle histoire d’amour naîtra aussi ce soir, Frédéric a offert un magnifique tatoo a Jean-Luc … que cela dure longtemps.


Puisque le séjour se termine et que la pluie est annoncée en fin de matinée, notre groupe s’orientera vers le Bosc de Saradell pour le dernier canyon. Un petit canyon très court, coté 2,3 sur DC qui nous permet de terminer vers midi, juste avant la pluie, en parfaite synchronisation avec l’autre groupe. Frédéric tachera de nous convaincre une dernière fois qu’il est bien plus pratique canyonner sans sac, une corde enroulée autour du cou, mais sans succès !

Bravo l’encadrement pour ce timing parfait ! Nous mangeons au camping, avant de reprendre la route vers Toulouse... et pour d'autres, Paris 


Un secteur intéressant avec de nombreux jolis petits canyons



Les canyons parcourus :

Bosc de Serradell

Caramell

Estavill

Infern

Llenguadera y del diable

Pinyana

Viu de Llevata





 


 
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