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Planning (pdf)

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Les secteurs

Canyons ... 2020
19/12/20 - Cascade de Planque (Haute-Garonne)
Écrit par Loïc Lyard   
Samedi 19 décembre: 1er samedi post-confinement sans restriction de circulation à plus de 20km de son domicile. L'envie de prendre l'air en canyon pour la dernière fois de l'année pour la majeure partie d'entre-nous est trop grande. Ce sera donc une très bonne excuse que cette sortie "Planque ton Père Noël". Même si les costumes rouges et blanc ne sont pas tous de sortie, on ne va pas passer à côté d'une telle occasion de s'aérer l'esprit et d'humidifier la combi canyon une dernière fois en cette année si particulière.

A peine arrivés au parking, nous voyons détaler devant nous un magnifique cerf dans le sous-bois. C'est sûr, la nature a bien repris ses droits et c'est tant mieux. Elle nous accueille dans cet univers boisé, légèrement hostile où on a l'impression que rien n'a bougé depuis les grandes tempêtes des années 2010. D'ailleurs, le dernier relevé de débit sur descente-canyon date de cette période-là. Méfiance.

11h, nous attaquons la marche d'approche d'un bon pas. Nous repérons le final de la grande cascade d'où nous évaluons le débit d'eau. Car même avec un bassin versant réduit au maximum (<1km²), il faut se rendre à l'évidence: l'eau coule et on va se faire mouiller tout au long de la descente. Nous remontons un petit vallon, toujours en sous-bois. L'air n'est pas froid et la carte et la trace GPS sont d'une bonne aide tellement le cheminement est mal aisé au milieu des arbres tombés et déracinés par les tempêtes successives. Nous approchons maintenant de la ligne de crête d'où nous pourrons bientôt apercevoir le lit du canyon.

Un bon pique-nique plus tard, nous voici dans l'eau, où, après avoir survécu à un toboggan et à une première cascade avec vasque à l'arrivée, nous arrivons dans le vif du sujet. La première cascade en fil d'araignée est superbe, le jet d'eau qui l'accompagne nous rafraîchit sans nous transformer en glaçon volant. La descente en rappel dans le vide est aérienne, tranquille; on surplombe la vallée et on peut même apercevoir le village d'Arbas au loin entouré de belles collines verdoyantes. Les 2 cascades suivantes seront avalées sans pitié, légèrement glissantes pour nous rappeler qu'on n'est quand même pas dans un canyon sec. Les initiateurs gèrent comme des chefs et le "moniteur - Père Noël du jour" peut descendre tranquillement la succession de rappels 60-25-55 pour arriver au bas de la dernière cascade en moins de temps qu'il n'en faudra au vrai Père Noël pour descendre et remonter les cheminées pendant la nuit du 24 décembre.

Une fois tout le monde arrivé au bas des 3 cascades et les photos souvenirs réalisées, il est temps de prendre le chemin de retour et de laisser derrière nous ce joli cirque de la cascade de Planque (ou Cascade "Clus dech Pic"), de suivre le sentier pédagogique "des anciens métiers du bois" (passage près d'une charbonnière notamment) et d'avoir une petite pensée pour ces 3 ours d'origine slovène lâchés ici en 2006 dont Sarousse, abattue récemment par un chasseur en territoire espagnol.

Voilà une belle descente pour conclure en beauté une année canyon si pauvre qu'on partirait refaire la descente si le couvre-feu n'était pas encore à l'ordre du jour.
Ce qui est sûr, c'est qu'on y reviendra.

Le canyon parcouru:


 
26-27/09/20 – Cévennes
Écrit par Loïc Lyard   

Plan A annulé – Plan B validé

Une sortie le 26 et 27 Septembre 2020 était au programme dans le Luchonnais.

Objectif : le Gouffre d’Enfer avec les 3 parties (P1, P2 et P3).

La météo changeant brutalement nous a amené à changer le plan pour les Cévennes.

Chez Jacuzzi, on est comme ça ; si les conditions ne sont pas réunies par ici alors nous irons par là.

Pascal, Julien et Loïc, nos encadrants ont opté pour le Pic Saint Loup (34).

Le samedi 26/09, le RV est pris à 10H au col de Fambetou. Nous avons gravi la face Nord à flanc de falaise. Personne ayant le vertige s’abstenir ! Et prévoir un bon premier de cordé… Cette sortie est atypique car c’est un melting pot entre la randonnée, l’escalade, la spéléologie et le canyonisme. Nous voilà partis en chaussures de randonnée avec une frontale sur le casque sans oublier les cordes. Le soleil était au rendez-vous et nous aussi. Armés de nos smartphones pour capturer toutes nos découvertes (la croix du Pic Saint Loup, son église hissée au sommet et ses horizons face Nord : les plaines viticoles et face Sud : La Méditerranée). Après notre repas, nous avons allumé nos frontales pour descendre un rappel dans une grotte. En descendant dans les entrailles, nous avons découvert un orgue de calcaire qui couvrait les murs de la grande salle. Une seule échappatoire, un petit boyau au ras du sol qui nous délivre vers un dernier rappel en fil d’araignée le long d’une paroi de verdure.

Départ 10H30 et Arrivée à 15H16.

Le domaine viticole vu du Pic à laisser place au domaine viticole vu du sol, bien sûr une dégustation s’impose.

Direction le camping D’anglas pour préparer les tentes et un bon repas au restaurant sur place.

Le lendemain au petit déj’, la discussion du choix du canyon est tournée vers un canyon sec. Le soleil est parti et à laisser place au vent. On choisit le Verdus à Saint Guilhem le Désert (34). Nous arrivons au parking du haut vers midi. Attention le temps nous est compté, l’horodateur est parti pour 4h, le challenge est lancé. Go ! Ce canyon nous rappelle celui de Sainte Marie à Moustiers Sainte Marie (04). Son approche dans un sentier large et caillouteux où des marches ordonnées en pierre locale sont 100% confort. Les blocs de pierres claires sont couverts de végétations (faux houx, figuiers, lauriers, thym et autres épineux). Le canyon est ouvert et laisse une vue dégagée sur la vallée. Les rappels et les désescalades s’enchainent à l’abri du vent nous faisons une pause à l’Espagnole. Une main courante suivi d’un rappel nous fait éviter la vasque légendaire « aux poissons rouges ». En revanche, l’eau est bien croupie. Notre challenge est rempli nous sommes de retour à l’heure pour un verre chaud pour certaines et mousseux pour d’autres.

Heureux de notre escapade, nous nous sommes dit que ce spot vaut le détour sur 4 jours ou bien la semaine avec les minis bulles.

Canyons parcourus:




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12-13/09/20 - Vicdessos
Écrit par Loïc et Jean-Philippe   

En guise de préambule, 5 camions et voitures se retrouvent le vendredi soir pour bivouaquer au barrage de Soulcem. Belle nuit étoilée, fraîche mais un réveil plutôt venteux et un petit déjeuner vite avalé pour ne pas être en retard au rendez-vous du parking de l'Artigue. Il n'est pas encore 8h et il est déjà plein ce parking. Quelques rares groupes de canyonistes mais beaucoup de randonneurs sont déjà dans le secteur.

Samedi :

Estats partie 2 et 3 (Bernard, Etienne, Guerric, Jean-Luc, Jean-Philippe, Loïc & Mathieu) - Tout le monde est bien motivé et pour cause: ce sera une première pour tout le monde. L'espoir de parcourir enfin un des canyons de la haute-montagne ariégeoise est dans toutes les têtes. La marche d'approche débute à 8h30 et elle est déjà bien entamée quand on croise quelques ramasseurs de champignons locaux nous prédisant une belle journée ensoleillée. Arrivés à la lisière du bois, le massif se dévoile et on essaye de déterminer le nom des sommets qui nous entourent. La vallée de l'Artigue se laisse admirer et les cascades qui la composent nous apparaissent bien petites depuis notre altitude. Carte et GPS en poche, il s'agit maintenant de trouver sans trop d'erreur le bon cheminement une fois avoir quitté le GR montant au refuge du Pinet. Après avoir traversé quelques pâturages et parterres remplis de myrtilles bien mûres, nous voici en vue de la dépression de l'Estats, d'où l'on peut admirer la fin de la partie 1 du canyon. Un petit groupe de 3 personnes est en train de s'équiper lorsqu'on met les pieds dans cette eau pure et fraîche pour la première fois de la journée, ce seront les seules personnes qu'on croisera de la journée dans ce canyon. Fin de la marche d'approche après 2h15 d'effort.
Les rappels et les vasques bleues s'enchaînent à un bon rythme quand arrivent les premiers enchaînements où le passage dans l'eau se fait tortueux et la douche obligatoire. Les rappels sont bien gérés par équipes de 2, la descente se déroule sans accroc et tout le monde apprécie malgré une eau froide et un soleil qui joue à cache-cache tant les parois sont parfois très rapprochées. Mais cela permet de réaliser de belles photos avec des rayons lumineux et des reflets de toute beauté. Après quelques dernières désescalades, le groupe se pose pour le pique-nique à la fin de P2 après 2h30 de descente.
Après une petite sieste, tout le monde repart de plus belle. Les rappels s'enchaînent toujours aussi bien et la difficulté technique augmente doucement. On sent que la fatigue gagne petit à petit mais le groupe évolue bien. Le niveau d'eau correct ne génère pas de mouvements dangereux au bas des vasques, ce qui facilite la descente. La gorge est plus étroite et les rappels plus hauts que dans P2. Après 4h30 d'effort, il est 19h quand le chemin de sortie est en vue. Encore 30 min d'effort pour regagner les véhicules et tout le monde sera bien content de terminer sa journée.

La soirée débute par une opération commando "camping - resto". Après avoir réussi à accéder au terrain de camping, le groupe part se restaurer mais il est déjà tard et le seul resto qui proposait du snack pendant cette période Covid-19 vient de baisser le rideau quand nous débarquons. Grâce à quelques gentils fêtards rencontrés sur place, nous nous dirigeons vers Tarascon sur Ariège où le restaurant Bellevue se fera un plaisir de nous restaurer. Plaisir partagé tellement les plats étaient aussi copieux que délicieux. Merci au patron des lieux qui, grâce à ses employés majoritairement espagnols, n'hésite pas à appliquer les horaires de la "comida española" sauce cuisine française (salades de gésiers, salades César cotoient sans souci Jamon cerrano - melon et agneau à braise, entrecôtes et autres burgers maison accompagnés de quelques tapas variées). Il est pas loin d'une heure du matin quand le camping est en vue et bientôt 1h30 quand les plus fêtards finissent pas aller se coucher :-) 

Dimanche :

Subra (Vincent, Valérie, Mathieu, Guerric & Loïc) - départ parking 10h30 pour une entrée dans le canyon vers midi. Tout le monde est motivé et de bonne humeur par cette belle journée même si l'Estats est encore dans les jambes des chanceux de la veille pour cette montée entre lacets de piste qui ne laisse que peu de répit. La première partie du canyon est composée de nombreux petits ressauts et désescalades dans une végétation qui n'est pas sans rappeler les canyons voisins du Couserans. Après une courte pause déjeuner à 14h, la seconde partie se fait plus verticale et plus sportive aussi avec les passages singuliers de la "seringue", qui porte bien son nom (interdiction de glisser dans la faille sous peine de correction immédiate) suivi de la "cave" où l'on ne voit jamais le sol avant d'avoir posé le pied sous un rideau de pluie de gros orage (un petit pas pour l'homme...). Tout le groupe équipe bien et on finit ce long canyon au parking de l'Artigue un peu avant 18h avec la cave dans la tête (et non pas l'inverse...).

Marc (Etienne, Jean-Luc & Jean-Philippe) - Le temps de régler le camping et d'expliquer aux gérantes "comment on a fait pour rentrer sur le site à pas d'heure" et le petit groupe adepte d'un canyon dominical "cool et tranquille" se met en route vers le hameau de Marc. Afin d'éviter les groupes de pro, nous décidons de nous engager pendant la pause méridienne. Bien nous en a pris car, pour être sûrs d'être tranquilles, Jean-Luc avait aussi privatisé la descente. Résultat: personne. Que nous trois, le pied. Après le 1er saut qui nous permet de nous rappeler ô combien la température de l'eau était fraîche la veille, nous décidons de rester rive droite pour tenter la descente dans l'actif sans prendre la tyrolienne. Ca bastonne bien mais c'est un vrai régal. 1 rappel, 3 sauts et 1 toboggan plus tard et c'est déjà la fin de la descente, sous un soleil radieux. Moment magique que ce petit canyon sans personne, aucun cri ni aucune attente. Un vrai plaisir pour un dimanche calme et tranquille avant un retour à la civilisation Covid.

Canyons parcourus:

Estats (P2 et P3) 4.2.III

Subra 3.2.III

Marc 3.2.II


 
25-26/07/20 - Haut-Couserans
Écrit par Pascal   

Premier week-end club post-confinement pour 8 membres du club, dont 5 encadrants.

Direction l'Ariège pour aller se mettre au frais en ces temps de canicule estivale.

Au programme: la descente de la majestueuse Cascade d'Ars et du Pas d'Enfer le samedi; l'enchaînement Ossèse Inf et Cascade de Calie le dimanche.

Un régal malgré un niveau d'eau limité mais qui a quand même permis de faire de belles images.

Voici un aperçu de cette sortie avec Pascal et son drône à la réalisation:

Canyons parcourus:



 


 
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