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Planning (pdf)

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Les secteurs

Sortie club
06-08/05/23 - Pobla de Segur
Écrit par Stéphane Dorbes   


We de trois jours et hop ! nous nous retrouvons au camping de  Senterada secteur de la Pobla de Segur pour decouvrir pour la plupart , les petits canyons du secteur .

Période de secheresse a ce moment la pour le nord de l'Espagne , donc peu d'eau dans les canyons .

Nous avons quand meme parcouru l' Infern enchainé avec piniaya , l'Estany ou l'orage a attendu notre sortie du canyon pour eclater , et le Viu llevata par une belle journée chaude et ensoleillées .

Joie et bonne humeur etaient presentes tout le séjour .

Le secteur est interressant car il regroupe pas mal de canyons , le seul petit hic c'est la longueur des approches en voiture  . A reparcourir plus en eau car tres beau !


Canyons parcourus :



 
27-29/05/23 - Céret
Écrit par Stéphane Dorbes   


    Destination Céret et les canyons des Pyrénées Orientales pour le dernier weekend de mai ! On est 4 participants du club Jacuzzi (dont 3 encadrants et un autonome). On croise les doigts pour que les niveaux soient suffisants pour les canyons prévus car il y a eu de fortes sécheresses puis une semaine de pluie récemment...
    Notre petit groupe entame le weekend par le canyon du Mas Cal Sant. C'est un canyon très esthétique et ludique s'il coule. Heureusement, on a de l'eau au départ ! C'est parti pour un enchainement de sauts, de toboggans et de rappels. Le saut de 13m entre les arbres est superbe pour ceux qui le sentent. On finit le canyon pour 13h et on continue sur les cascades des Baoussous. Petit canyon d'initiation pour compléter une 1ière journée conviviale et ensoleillée ! Pour le dîner, on décide d'aller à l'auberge du Chêne conseillée par le camping. C'est un régal et le cadre est super. Eviter la bière au piment qui est réservée aux durs à cuire !!!!!
    On part le 2ième jour sur le canyon du Salt del Pi, renommé Termes supérieur. On croise les coureurs de l'ultra trail d'Amélie-Les-Bains sur la marche d'approche. La grande cascade du canyon est très belle sous le soleil du matin. On en profite car on est seul dans le canyon. On prend notre pique-nique au pied de la cascade de Can Mascarat. C'est pastoral

 
05/02/23 - Hivernal dans l'Argensou
Écrit par Jean-Philippe   

Nous sommes 6 en ce 1er dimanche de février à nous engouffrer dans la vallée du Vicdessos après avoir survécu au traditionnel bouchon de Tarascon créé par les nombreuses voitures montant dans les stations de ski de la Haute-Ariège et de l'Andorre.


Le beau temps est là et le soleil nous accompagne depuis la sortie du tunnel de Foix. Le froid de la semaine et l'enneigement conséquent sur le piedmont ariégeois nous promettent de belles conditions de descente dans la partie aval du canyon de l'Argensou. Arrivé au parking, les conditions sont là: de la neige tout autour même si on remarque quelques zones herbeuses dans les forêts exposées à l'Est. Y aura-t-il de la neige et/ou de la glace dans le canyon ? Nous sommes pris d'un doute au moment de s'équiper au bord de la route et d'enfiler la combinaison et les multiples couches de vêtements.

Après une courte marche d'approche où nous avons quand même eu le loisir de croiser quelques locaux qui nous ont salué d'un "mais vous êtes fou, tout est gelé... enfin bon vous savez certainement ce que vous faites", nous arrivons au départ de la partie aval. De l'aveu des participants qui ne découvraient pas la descente pour la 1ère fois, le niveau d'eau est plutôt conséquent, même s'il ne pose aucun souci pour descendre dans l'actif tellement les équipements sont en bon état et bien positionnés.

Le 1er rappel nous met dans l'ambiance: de la glace, de la neige... et même un pont de neige à enjamber au bas de la descente. Juste féerique pour commencer.
Les rappels et main courantes s'enchainent rapidement et nous nous rendons compte que nous sommes très chanceux: la marche ne pose pas de souci particulier et nous pouvons admirer tout autour de nous les formations de glace et de neige. Certaines racines nues des arbres forment des stalactites de toute forme, complètement transparentes. La joie peut se lire sur les visages, le rythme imprimé permet tout de même d'éviter de se retrouver congelé par la température très fraiche de l'eau.

Nous prenons même le temps de faire une photo de groupe devant un champ de stalactites tombant d'une petite falaise au bas d'un rappel. On se demande si ce ne sont pas des javelots figés dans la glace envoyés là par le Dieu des canyons.

Les derniers rappels sont bientôt en vue et nous devons utiliser la pelle pour faire partir préventivement un gros bloc de glace situé juste sur la ligne de descente. Quelques glissades sur la neige plus tard, nous débouchons sur la confluence et le chemin de retour. Tout est bien enneigé et le soleil nous réchauffe le visage en quelques instants.

Une fois rhabillés chaudement, c'est l'heure de partager quelques victuailles et même des bières rafraichies en quelques minutes dans la neige. Ce fut une bien belle descente dans de superbes conditions de neige et glace, le groupe est ravi et en redemande déjà :-)

Canyon parcouru:

- Argensou aval (3.1.I)


 
11-13/11/22 - Sierra de Guara
Écrit par Julien (Frouzins Montagne)   

Vendredi : le canyon d’Otin
Vincent, Motivé, nous organise un beau séjour en Sierra de Guara en partenariat avec le club de Frouzins Montagne. Je me chargerai donc de concocter un programme adapté à cette motivation. Nous ferons deux véhicules au départ de Toulouse. Benoit, Loïc et Pascal d’un côté et Valérie, Karine, Vincent, Laëtitia et moi dans le camion (bien chargé de l’autre côté). Après quelques péripéties de clés et de bouchons, le départ est donné à 19h. Je laisserai juste une courte pause pizza à Saint Lary pour mes comparses et nous serons à Alquezar à 23h. Il y a un timing à respecter et le lendemain c’est un départ 6h du camping...
C’est donc à 6h30 que nous quittons notre hébergement en direction de Rodellar. Nous nous préparons à la fraîche puis commençons la marche à 7h à la frontale, rapidement rattrapés par le jour.

La vallée du Mascun est rapidement parcourue et nous ne ferons qu’une bouchée de la montée vers le village d’Otin. En deux heures, nous voilà arrivés au départ du canyon. Et c’est immédiatement que nous rentrons dans le vif du sujet: après 2 cascadettes, c’est le premier pendulaire de 40m.
Le spectacle est grandiose. Le rocher travaillé par l’eau, l'enchaînement, nous descendons ce superbe vallon. J’en profite pour faire un peu bisquer mes compagnons, leur décrivant les vasques remplies d’eau que l’on peut parcourir avec un peu de chance. Tous ne seront pas envieux, malgré le soleil présent, le vent rafraîchit les températures. Nous passerons 3h dans ce superbe cadre avant de rejoindre le lit du Mascun. Ce sera ensuite une grosse heure de retour, contournant quelques vasques au début pour rentrer aux véhicules.

Une boucle en sept heures trente à 8, nous avons fait un très bon score, qui nous laisse l'après-midi de repos et de préparation pour revenir le lendemain. Après un long apéro, nous profiterons du restaurant en face du camping à Alquezar.

Samedi : le canyon d’Os Cochas
Le lendemain, on reprend les mêmes et on recommence. Tout le monde se laisse tenter et nous repartons donc à 8 pour Rodellar. Le groupe se cale et nous décollons à 6h30 pour un départ voulu à 6h30! On profite d’un peu de rab à Rodellar pour partir sans les frontales à 7h15 et c’est sur l’autre versant du Mascun que se déroule la marche. Les sacs sont plus lourds que la veille, nous attendons de l’eau dans le Mascun. Nous avons donc rajouté les combinaisons et les gros bidons! Bien vallonnée mais sur des chemins parfaitement entretenus et fléchés, nous atteignons le canyon en 2h30, non sans admirer au passage la vue sur la vallée que nous avons parcouru la veille.

Nous découvrons un filet d’eau au croisement du chemin, les pluies de la nuit ont laissé des traces. C’est en combinaison que nous parcourons une première partie boisée en mode sanglier avant d’atteindre un peu plus de verticalité. et ce court canyon (2h de descente) finira sur un sublime rappel fractionné de 70 m se jetant dans les oscuros du Mascun.

En bas, nous constatons que les combinaisons étaient le bon choix. Un premier bief nagé nous attend... l’eau froide entrant dans la combinaison nous poussera à accélérer. On arrive cependant à profiter de la fin du Mascun qui nous offrira même quelques sauts. Une fois sorti de l’eau une partie du groupe enchainera sur le chaos sec tandis que les autres opteront pour un contournement par les hauteurs.

Nous rejoignons ensuite la sortie d’Otin et repartons pour la même marche de retour (mais avec deux heures de plus dans les pattes). Nous clôturons la boucle en neuf heure trente et la fatigue sera bien là après ces deux journées. Apéro, resto, dodo, mais le lendemain c’est une grasse matinée qui nous attend avec un départ à 9h.

Dimanche : le canyon de Portiacha
Nous quittons donc le camping à 9h30 (on ne se refait pas) pour faire le Portiacha sur le chemin du retour. On prendra également les affaires de via ferrata pour tenter un retour acrobatique par des grottes rupestres. Le Portiacha est dans le thème du week-end, de belles verticales sèches. On en prendra en particulier plein les yeux dans le dernier fil d’araignée.

Nous descendons ensuite le long du rio Vero, traversons le lit les pieds dans l’eau avant de rejoindre le départ de la via ferrata. Nous serons sur un beau cheminement en falaise sans difficulté (des espagnols nous doubleront équipés seulement de casques...). Quelques peintures nous rappellent un temps lointain avant de rejoindre le plateau.

Nous contournons le Basender avant de rejoindre le départ de notre périple. On prendra un repas bien mérité puis nous reprendrons la direction de Toulouse. Ce week-end aura été bien rempli !


Canyons parcouru :



 
01-02/10/22 - Couserans
Écrit par Administrator   

Sortie dans le couserans organisée par Jean-Philippe.

Moulis parcouru le samedi matin, il était malheureusement sec cette fois là.


Canyons parcouru :

 
27/08-04/09/22 - Séjour Lombardie
Écrit par Administrator   

Veille du départ, 19h :

Les cinq membres du groupe sont en réunion de crise, le départ est imminent pour la Lombardie mais là météo annoncée est très orageuse. Études des météo suisse, italienne...de toutes les météo possibles en fait ! Comparatif des niveaux d'eau en canyon en fonction des dernières précipitations, c'est finalement la prise de contact rassurante avec un guide sur place qui décide le groupe :

La décision est prise : nous irons en Lombardie !


5h du matin le lendemain :

Le groupe est presque réuni, il trépigne d'impatience à l'idée d'aller se mouiller sous les cascades italiennes mais il nous en manque un ! Le joyeux luron ne s'est pas réveillé, c'est pressé que le voici arrivé "quelque peu chambré" par ces quatre camarades avides d'aller canyoner. On charge les cordes, les sacs et quelques heures de trajet après nous voici en train de boire une bière avec une magnifique vue sur le lac de Côme. Quelle vue ! On n'a pas lésiné sur le logement, nous voici avec nid "très" douillet pour la semaine. Les yeux sont toujours rivés sur la météo, on a deux ou trois jours de beau temps prévu par bison futé, pas de prises de risques, on priorise, on garde le meilleur...pour le début !

C'est donc sur le cayon de Bodengo 3 que nos regards se portent en premier, la course est longue et technique, on ne peut se permettre d'avoir un doute sur le débit du canyon, nous irons donc demain !


Jour 1 :

Nous voici dans l'eau la météo est parfaite le débit aussi, c'est fier de notre préparation que nous commençons à descendre le magnifique Bodengo 3... Oui on a étudié la météo, on a juste omis de lire le descriptif DC dans lequel il était précisé :  "le point fort de la descente est son formidable toboggan d'au moins 20 m de long. Attention, tout le monde ne peut pas l'aborder la fleur au fusil. Il commence par une descente raide qui s'atténue comme pour former un tremplin avant un cassé de 6-7 m. Si vous le prenez au point le plus haut possible (ce que nous déconseillons), l'accélération est forte, avant de décoller dans tous les sens et de retomber de 7-8 m au mieux dans la vasque." Je vous laisse deviner ? On l'a tous les cinq pris du point le plus haut, et en effet, nous confirmons, il y a bien des risques de blessures en partant dans ce toboggan de son plus haut point. C'est ravi que nous arrivons à la dernière cascade de 40m, certains membres ayant serrés les dents sur la fin de la descente.


Jour 2 :

Pour le deuxième jour, récupération physique pour deux d'entre nous, les trois autres s'engagent sur la partie supérieure du canyon d'hier : Bodengo 1 et 2, partie plus accessible et ludique que le 3, moins longue mais tout aussi visuelle !


Jour 3 :

Dernier jour de beau temps prévu ! On vise Bares, il faut absolument le faire dans la semaine mais la course est très longue et l'équipe diminuée, on décide donc de shunter la partie supérieure afin de se concentrer sur la deuxième partie dite "plus belle et plus étroite" Comment vous décrire Bares, dur de trouver les mots, la roche est marbrée et nervurée, remplie de veines comme congestionnées. L'enchaînement des cascades est impressionnant, on équipe, on déséquipe, tout ce qu'on aime ! L'équipe commence à créer son flow !

Étonnante surprise : la météo est bien plus clémente que prévu ! Nous allons pouvoir canyoner tous les jours !


Jour 4 :

Nous nous dirigeons alors vers le canyon de Ferro. Arrivés dans le magnifique San Martino, on aperçoit Ferro d'en bas, il nous appelle ! Ferro est un canyon très vertical et très ouvert ! Une roche granite d'un gris envoûtant, de grands rappels arrosés juste comme il faut, Ferro est séducteur !


Jour 5 :

S'ensuit un retour sur Bares...parce que c'est Bares !


Jour 6 :

Pour ce dernier jour nous voici partie en direction de Lirone. Lirone est une gorge étroite magnifique avec des méandres et de beaux toboggans. Une roche striée et tubulaire, serions-nous dans la gorge d'un dragon ? Malheureusement Lirone est situé en zone habitée. On est en ville et on en voit les stigmates, le parcours est jonché de déchets, l'eau est trouble, de sorte qu'on préfère éviter l'immersion totale. Sans ces deux points, il serait un incontournable, vraiment dommage.


Jour 7 :

C'est le cœur serré que nous quittons la Lombardie, la région a largement séduit l'ensemble de l'équipe ! La vue de ce soir sera bien moins sympathique. Et dire que l'on a failli ne pas venir, la semaine aura finalement été magnifique !



Canyons parcourus :




 
17/07/22 - Sortie Llech
Écrit par Dorby   

Par un très chaud dimanche de juillet, Caroline, Sébastien et Stéphane ont entamé la marche d'approche du Llech, canyon bien connu des Jacuzzi. Mais malgré un départ matinal, la chaleur était déjà au rendez-vous. Et ce fut avec plaisir non contenu qu'il se hâtèrent de se changer pour se mettre enfin à l'eau.

Ils enchaînèrent les toboggans, sauts, rappel et surtout ... les toboggans avec un plaisir partagé.
Malheureusement tout chose ayant une fin, même les canyons les plus ludiques, il nous fallu bien revenir à la voiture avec une marche pentue mais surtout chaude, très chaude.


Canyon parcouru :

Llech (V3A4III)

 
02-09/07/22 - Séjour Famille en Sierra de Guara
Écrit par Administrator   



Canyons parcourus :



 
16-17/04/22 - Pâques dans le Caroux
Écrit par Jean-Philippe   

La sortie du week-end de Pâques s'est déroulée autour de Mons La Trivalle, dans les canyons du Caroux. Les niveaux d'eau et le beau temps annoncé ont permis de préparer au mieux cette sortie.

Le samedi, ils étaient 8 à descendre le Salhens. Après une marche d'approche optimisée par une courte navette, les rappels se sont enchaînés toute la journée. La deuxième partie, étroite, n'a pas posé de gros souci malgré le débit correct ++. La partie finale, ouverte, a été contournée à plusieurs reprises pour ne pas manquer l'heure de l'apéro au gîte.

Le dimanche, quelques renforts arrivés de bon matin ont permis à 2 groupes de se former: un dans le Rec Grand et l'autre dans le Vialais. Cette double sortie a permis à Pascale et Jean-Philippe de valider les modules "pédagogie en canyon" à deux stagiaires initiateurs qui avaient débuté leur cursus en 2021 sur un stage de la Ligue Nouvelle Aquitaine en Sierra de Guara. Bravo à eux pour cette belle réussite.


Canyons parcourus:

- Salhens (5.4.III)

- Rec Grand (3.3.II)

- Vialais (3.2.II)



 
13/02/22 - Gouaux en mode Hivernal
Écrit par Jean-Philippe   

"Hivernal" peut rimer avec glacial, mais aussi avec jovial et convivial.
On ne va pas vous faire ici la liste des mots en "ial" mais le moins que l'on puisse dire, c'est que le déroulement de cette journée a été assez trivial ;-)

Lors de la préparation, plusieurs canyons ont été visés en fonction des conditions météo et des niveaux d'eau que l'on pouvait estimer de loin, sans avoir été récemment sur le terrain.
Le groupe s'est dirigé en vallée de Luchon, avec seulement quelques petits degrés au compteur de bon matin. Le canyon du Trou de Sade devait constituer l'objectif de cette sortie: une descente assez verticale avec "peu ou pas d'eau" selon la données récoltées pendant la préparation et inconnue du groupe sauf pour une seule personne mais dont le souvenir était assez lointain (presque 10 ans). C'est donc sans combinaison et avec 2 topos en main que l'équipe attaque la marche d'approche. On le saura bien après, mais les 2 topos se contrediront tout au long de la marche, laissant à l'équipe le loisir de trouver son chemin au grès des lectures des courbes de niveaux (on le remarquera trop tard, mais les 2 topos ne partaient pas du même endroit). Après plus d'une heure de crapahutage dans la montagne luchonnaise, il a fallu se rendre à l'évidence: la marche n'allait pas permettre d'accéder au début du canyon sans risquer de basculer dans la pente rendue glissante par les feuilles de nombreux arbres abattus par une tempête précédente. C'est donc la mort dans l'âme que l'équipe se retrouvera à faire demi-tour dans une pente en direction de la voiture pour pique-niquer sans avoir trouvé l'entrée du canyon. Ce sera pour une prochaine fois.

Après un repos bien mérité agrémenté de victuailles diverses pour réchauffer les corps et les têtes sous le soleil d'hiver, nous prenons la décision d'aller passer notre frustration matinale dans le canyon de Gouaux, dont l'exposition est parfaitement adaptée pour une descente de l'après-midi. La marche d'approche ne posera pas de souci et c'est donc avec le sourire que l'équipe s'élance dans les premières cascades aquatiques d'une eau pas très froide. Les participants ont pu travailler l'équipement de relais, main-courantes incluses. La descente de la grande cascade a ravi tous les membres présents, avec une toujours aussi belle vue sur la vallée de Luchon... et le Trou de Sade qui nous surveillait de loin.

Il faudra donc revenir une autre fois pour bien repérer la marche d'approche du Trou de Sade afin d'envisager sa descente dans de bonnes conditions.

Canyons parcourus:
- Trou de Sade (4.1.II)
- Gouaux (4.1.II)



 
29-30/01/22 - Ski Canyon
Écrit par Jean-Philippe   

Le mois de janvier est rarement associé avec la descente de canyons... sauf chez Jacuzzi. C'est avec un grand plaisir que la sortie Ski-Canyon, souvent annulée ou reportée les saisons passées, a pu se mettre en place cette année. Un grand merci aux organisateurs, encadrants et participants (petits et grands).

Ils étaient 5 le samedi à enchaîner les descentes sur le domaine skiable d'Eyne - Saint Pierre Dels Forcats. De belles descentes dans une neige agréable, sous le soleil de Cerdagne. Ce fut une journée de reprise pour certains et un entraînement avant quelques jours de ski supplémentaires pour d'autres. Tous ont bien apprécié, d'autant plus que l'hébergement qui avait été trouvé se situait à quelques minutes de la station (Hôtel le Catalan au Col de la Perche).

Le dimanche fut consacré à la descente du Canyon des Cascades Chaudes de Thuès. Le groupe, constitué de 7 personnes dont 1 mini-bulle et 2 pratiquants adultes découvrant ce canyon, a pu descendre les cascades avant l'arrivée des groupes accompagnés par les pros du coin. L'arrivée en rappel dans la première vasque d'eau chaude a toujours de quoi impressionner, surtout quand c'est le 1er rappel que l'on descend dans un véritable canyon. Après la traditionnelle photo au milieu de la vasque aux résurgences ultra-chaudes (on supporte bien la combinaison pour éviter des brûlures), le groupe restreint à 5 personnes part pour terminer la descente. En effet, au vu de la difficulté des dernières cascades, il était plus prudent que la découverte en mode mini-bulle se concentre sur seulement la 1ère partie du canyon. La mini-bulle et son encadrant attitré verront donc le groupe descendre la dernière cascade depuis le parking, profitant des belles couleurs hivernales et des températures clémentes pour une journée de janvier malgré l'exposition bien peu favorable de ce parking au sol givré.

La journée se terminera près du château d'Evol au-dessus d'Olette autour d'un pique-nique partagé sous un généreux soleil catalan, nous faisant oublier pour un moment de convivialité partagé la situation épidémique que nous traversons. 

Canyon parcouru:


 
19/12/21 - Les Pères Noël dans Alzen
Écrit par Jean-Philippe   

Les Pères Noël sont de retour en canyon pour une nouvelle sortie. Initialement prévue le 12 décembre, les niveaux d'eau constatés sur le piémont autour de Foix n'ont pas permis de descendre le canyon.


Ce sont donc 4 valheureux Pères et Mère Noël qui ont parcouru le canyon d'Alzen. Le froid et l'eau abondante ne les as pas empêché de passer un agréable moment... qu'ils auront à coeur de partager l'année prochaine si les conditions le permettent à nouveau.

Bravo à eux.


Canyon parcouru:

- Alzen (4.2.II)



 
06-07/11/21 - Aude (Via ferrata et Canyons)
Écrit par Jean-Philippe   

C'est presque devenu une tradition, automne rime avec "canyons de l'Aude". Cette année, une petite variante "multi-activités" a été tentée avec succès: coupler du canyon (sec, de jour, de nuit) avec de la via ferrata. Les canyons se sont déroulés dans l'Aude, département encore accessible et sans règlementation interdisant la pratique à cette saison. Les via-ferratas se sont déroulées dans les Pyrénées-Orientales (le samedi matin) et dans le Tarn (le dimanche après-midi). Retour en images et en quelques lignes sur cette sortie bien sympathique:


  • Samedi matin: Via ferrata de Saint Paul de Fenouillet (66), la panoramique (AD+). Malgré un vent assez fort que les participants ont bien ressenti lors des passages aériens et en crête, la "randonnée aérienne" s'est très bien déroulée. Le choix du plus long parcours n'a pas été démenti tellement les vues étaient belles et l'effort pas aussi physique qu'on aurait pu le penser. La via se mérite quand même, avec en plus un itinéraire de retour assez long mais plutôt bucolique.
  • Samedi après-midi: après un rapide pique-nique, départ pour le canyon de Témèzou, à environ 30 min de voiture. Nous complétons le groupe et nous partons sans faire de navette. Après une marche d'approche en sous-bois la majeure partie du temps, nous arrivons à proximité du canyon en suivant une piste d'où l'on peut admirer le plus grand rappel, une joli C40 en fil d'araignée. Le canyon est sec, ce qui ravi la plupart des participants. Cette descente est assez sauvage et mériterait un peu d'entretien car les rappels s'enchaînent bien et sont tous très différents. La sortie est facile et nous revenons aux voitures à la lumière des frontales. Pour le coup, on ne remercie pas le changement d'heure opéré une semaine plus tôt !!!
  • A seulement 30 min de route, le gîte choisit à Laroque de Fa a bien fait l'affaire. Les propriétaires ont très bien aménagés un ancien château en plusieurs bâtisses parfaites pour des groupes comme le nôtre. On retrouve sur place les travailleurs du samedi qui ont fait la route pour profiter au maximum des activités prévues. Ca commence par un repas partagé devant la 1ère mi-temps du XV de France affrontant les "pumas" argentins.
  • Samedi soir: le gros point positif du gîte, c'est qu'il est à moins de 15 min de route de la Clue de Terminet. Les quelques irréductibles sont alors de sortie et décident d'aller braver le froid et le vent pour découvrir ce joyau et sa belle "salle à manger" en granit rose. "Au final, on n'a pas eu froid et il n'y avait presque pas de vent" pourra-t'on entendre au parking après la descente. Chut, il ne faudrait pas tuer le mythe du canyon de nuit, froid et humide ;-)
  • Dimanche matin: après un rapide sondage pour évaluer l'état des troupes, la décision est prise d'aller sur le canyon d'Espéout. Sec et plutôt court mais très esthétique avec les cascades de tuf. Ca évitera à certains d'aller tremper leur combinaison avant de la ranger pour la saison d'hiver qui s'annonce plutôt froide. La descente est vite envoyée et on prend même le temps de faire travailler les volontaires qui veulent équiper les relais. Le pique-nique au parking du canyon d'Auriac permet à tous d'échanger sur ce week-end riche en activités. La file de voitures prend alors la route de Revel, via Carcassonne pour aller profiter des derniers rayons de soleil.
  • Dimanche après-midi: Via ferrata de Malamort (11), les gorges du Sor (PD). Cette via ouverte depuis 2 ans présente 2 parcours. Nous choisissons le plus long avec passerelle, pont de singe et tyroliennes. Nous ne sommes pas déçus et si quelques fines gouttes de pluie n'étaient pas venues pointer le bout de leur nez à la fin du parcours, on aurait très certainement profité de l'occasion pour faire également le petit parcours.

Cette sortie s'est très bien déroulée, avec 14 participants tous enchantés de remettre ça au plus vite.

Canyons parcourus:



 
21-28/08/21 - Séjour en Isère (38)
Écrit par Collectif   

Participants : Lydia B, Julien C, Pascal M, Benoit D, David Roger (Club Muret Montagne) et Florence D.

Pour mémoire : Nous avons fait un test Covid pour participer au séjour.

- 21/08Arrivée à la maison remise des clés et courses.

- 22/08: Canyon des Moules Marinières le matin et Infernet l'aprés midi. Pour donner une ligne directrice à notre journée nous avons cuisiné des moules mariniéres le soir. Les moules marinières : l'eau laiteuse, le parcours découverte, au final de la dernière cascade nous avons apprécié regarder un guide faire du surf sur le toboggan. (Cheveux long, barbe et attitude Brice de Nice!) Infernet : Le parking est pour 2 voitures, canyon trés beau, eau claire et douce, roche calcaire (non glissante), l'enchainement très ludique, nous l'avons fait en 1h30. La main courante avec le câble était aérienne et difficile. (Moins d'1m65 s'abstenir !) Lydia et Flo en attendant le reste du groupe, après la cascade de 24m ont été fort étonnées de rencontrer un mi-ours mi-homme en forme de cube en shorty leur demander : "On est avec nos amis, vous avez un souci ?". Réponse : Non! tout va bien et vous ? De sa part: "On a entendu des sifflets du coup, on s'est inquiété et j'ai remonté le canyon." (Cf: Topo on sait pas comment il est remonté sans casque, sans corde, sans bodar...! on s'est permis de lui préciser : 2 coups de sifflet, c'est que tout va bien!)

- 23/08: Nous le voyons depuis la fenêtre de la maison. C'est le canyon des Ecouges ! Nous pensions faire l'intégral. Au départ le brouillard était présent, l'eau froide et les embruns à chaque cascade. Nous avons mangé avant le final en se rendant compte que le message de relais secours n'était pas parti car quelqu'un avait oublié de supprimer le mode avion !... Une décision a été prise, nous avons fait l'amont uniquement.

- 24/08: Canyon Furon aval puis Furon amont. Les canyons ne s'enchaînent pas donc on a pris le parti de faire l'aval le matin car le parking est petit et très proche de Grenoble avec de nombreux guides. Sur le même parking, on peut faire de la rando et visiter les grottes de Sassenage (Attention masque et pass sanitaire obligatoire). Puis nous sommes partis sur Furon amont où le parking d'arrivée est grand. Et nous avons fait la marche avant le canyon plutôt qu'après. Attention si on se gare au parking de départ la sortie est en rive droite avec la via ferrata comme indiqué dans le topo. Mais pour le parking d'arrivée, il ne faut pas prendre la via ferrata, il faut suivre la rivière jusqu'à un chemin rive gauche pour rejoindre la route.

- 25/08: Départ pour le Ruzand avec une belle journée ensoleillée. Le chemin d'accès n'est pas praticable pour les voitures un peu trop basses. Pendant que les conducteurs ont fait la navette le reste du groupe s'est chargé comme des mules pour atteindre le départ du canyon. Heureusement que c'était en descente ! Première partie du canyon passée en désescalade pour presque tous les obstacles dans une ambiance forestière agréable. Petit filet d'eau. Arrivés au cassé de la cascade de 150m, briefing d'1/4 d'heure pour rappeler les postes de chacun. Descente efficace pour tous dans une ambiance vertigineuse. Au relais du 80m, heureusement qu'il y a 4 points pour sécuriser le 5e qui bouge aux à-coups de la corde. Aucun souci de rappel de corde grâce au lancé de kit-boule. La cascade suivante de 83m dans une ambiance plus intimiste mais toujours très belle. Une peu plus loin entre deux petits rappels, partie de boules improvisée avec quelques cailloux.

- 26/08: Nous voulions couper la journée en deux pour permettre à Flo de repartir chez elle. Le matin partis pour le Malin. Ne pas se laisser intimider par les panneaux interdisant le canyoning, ils sont pour l'affluent. Moins joli canyon du séjour. Peut-être à faire avec plus d'eau. Nous nous sommes bien rattrapés l'après-midi dans Ecouges 2. Débit idéal avec le soleil pour la descente. Nous avons eu la chance d'avoir peu de groupes grâce au tournage d'un court métrage au départ du canyon. Nous avons pu profiter des vasques et sauts. Petit moment de stress pour Pascal en haut de la cascade chasse d'eau quand un guide nous a rattrapé avec ses 12 clients. Mais comme tous les autres guides rencontrés lors du séjour, très sympa, il installe sa corde, nous laisse l'utiliser et nous indique les passages qui suivent. Pour finir en beauté, nous installons un guidé dans le dernier obstacle. Attention à ne pas utiliser la longe réglable... Le soir, préparation longue du lendemain pour une sortie atypique.

- 27/08: Grosse ambiance dans la voiture avec Eye of the Tiger et Gilbert Montagné pour nous réchauffer avant d'aller dans le lac de la rivière souterraine de Gournier. Au parking nous retrouvons Matthieu, après quelques échanges nous pouvons rentrer par l'entrée commerciale (sans pass-sanitaire, ouf !) et accéder un peu plus loin au lac. De là, sur-équipement pour tout le monde de peur des 6 à 9°C annoncés du lac. Au final presque trop chaud après la nage. Installation d'une main courante en fixe à la mode spéléo par David puis deshabillage pour 1h30 de marche et d'exploration en tenue sèche. Enchainement de chaos sur une terre argileuse ou calcaire, repérage de l'accès n°1 à la rivière pour la sortie avant d'arriver à l'accès n°2. De là nous remontons avec un bon timing, la rivière parfois péniblement en mode via-ferrata dans de magnifiques ambiances en évitant l'eau. Finalement nous arrivons dans les temps, à l'objectif que nous pensions peu atteignable : la salle Chevalier. Maintenant démarrent les presque 8 km de canyon souterrain. Plusieurs passages ludiques, biens différents entre la première et la deuxième partie.

Bilan:  Séjour très adapté pour une reprise après une longue période sans entraînement (peu d'approches, canyons assez courts). Grand logement correct et bien placé (vue sur les Ecouges du salon). Bonne entente du groupe sur tous les points, à refaire !


Canyons parcourus:


 
01/08/21 - Découverte Moulis (09)
Écrit par Jean-Philippe   

Les journées de découverte prévues initialement sur 2 jours le week-end du chassé croisé entre juilletistes et aoûtiens se sont finalement concentrées sur le dimanche 1er août dans le canyon de Moulis à cause d'une météo capricieuse dans le fond des vallées d'Ariège.

12 participants ont pu profiter des dernières pluies pour parcourir ce canyon et surtout la belle cascade finale de 35 mètres qui se descend dans l'actif.

Les nouveaux qui venaient découvrir le club ont apprécié l'ambiance et les amis des membres qui venaient pour re-découvrir l'activité en redemandent.

Canyon parcouru:


 
10-17/07/21 - Séjour en Lozère/Ardèche
Écrit par Valérie et Jean-Philippe   

Après presque 2 saisons raccourcies à cause des vagues de Covid-19, les membres du club avaient émis le souhait de pouvoir participer à 2 types de séjours cette année: un séjour "famille" et un séjour "sportif".

Le séjour "famille" s'est déroulé du 10 au 17 juillet en Lozère, autour de Villefort. Au programme: les canyons du secteur (Chassezac, Roujanel, Fustugères...), ceux qui se trouvent en route (Tapoul) et quelques activités annexes notamment pour les plus jeunes. 

La location d'un grand gîte a permis à tout le monde de se retrouver avant et après les activités autour d'une grande tablée installée dans une cuisine bien aménagée ou sur une terrasse ombragée.

J1 - samedi 10 juillet: ils sont 3 à être motivés pour descendre le Tapoul, qui se trouve sur la route de la Lozère. Une eau translucide, des cascades joueuses, un temps magnifique et un bon niveau d'eau: tout est réuni pour bien commencer le séjour.

J2 - dimanche 11 juillet: le graal du secteur est déjà au programme: le Haut Chassezac. Le soleil est bien présent pour nous accompagner tout au long de ce long parcours. Les vasques s'enchaînent et les jeux aquatiques sont tous plus beaux les uns que les autres: passages sous des blocs, sauts, toboggans.... tout y est pour passer une très agréable journée. Seul petit hic selon certains: la remontée, qualifiée de "toxique" par les plus expérimentés ;-)

J3 - lundi 12 juillet: le Roujanel est au programme de cette journée qui se veut plutôt courte pour se reposer un peu de la veille. Ce fut sans compter sur une marche d'approche rallongée en temps par une chasse aux cèpes et autres girolles. De quoi remplir plusieurs bidons et agrémenter plusieurs repas. A part ça, le canyon est magnifique malgré une météo plutôt couverte mais sans pluie. Une belle descente avec des parties très creusées et esthétiques. Pendant ce temps, l'autre partie du groupe restée au gîte avec les plus jeunes ont aussi goûté aux joies de la recherche de champignons après avoir tenté en vain de parcourir la via ferrata de Villefort, fort peu adaptée pour les plus petits des gabarits.

J4 - mardi 13 juillet: le canyon de Fustugère, voisin du Roujanel remplira la matinée du groupe des canyonistes. De beaux rappels arrosés et un final avec une cascade sous un immense bloc coincé entre les parois étroites du canyon. L'après-midi, la via ferrata est finalement parcourue et enchantera même les plus aguerris. Le menu du soir ne surprendra personne: gratin de champignons, salade et crumble aux pêches en dessert. Les papilles en réclament encore.

J5 - mercredi 14 juillet: les prévisions météo du jour, plutôt changeantes, n'affectent finalement pas la volonté des canyonistes d'aller faire trempette dans le Haut-Chassezac (pour ceux qui ne l'avaient pas encore parcouru) et dans le canyon de Thines (pour les plus jeunes). Les canyons se déroulent à merveille, dans un décor de cinéma pour les uns et agrémenté d'un "petit creux" bien sympa pour les autres. Les plus jeunes vont se souvenir longtemps de ce moelleux à la châtaigne accompagné de sa glace "Terre à Délices", vraiment la "meilleure" glace du monde diront certains.

J6 - jeudi 15 juillet: le Roujanel sera descendu pour ceux qui étaient passés à côté, avec la présence dans le canyon de la plus chevronnée de nos jeunes canyonistes. Les jeunes prennent donc la relève d'autant que le plus chevronné d'entre-nous est contraint de rentrer précipitamment pour soigner une cheville douloureuse. Les champignons du Roujanel seront bientôt tout aussi célèbres que les belles étroitures de cette descente, d'autant plus que le groupe du jour n'aura pas cherché à sortir prématurément du canyon comme ce fut le cas en J3 mais continuera jusqu'au lac avec une belle marche en rivière ponctuée de quelques obstacles intéressants. Le menu du soir commence à être d'un banal: poêlée de cèpes accompagnant de belles truites du coin.

J7 - vendredi 16 juillet: ce fut la journée "multi-activités" du séjour: Canyon d'Ourlette pour certains, descente du Chassezac en canoë pour d'autres ou encore accro-branches pour certains plus jeunes. Il y en a eu pour tous les goûts.... et en parlant de goût, on retombe bien évidemment sur les inconditionnels ramassages de champignons que les canyonistes du jour ramèneront à bon port. Du coup, le menu du soir est tout trouvé: omelette aux cèpes et girolles.

J8 - samedi 17 juillet: rangement du gîte et départ pour rentrer de l'autre côté de cette belle région d'Occitanie. Tout le monde en a pris plein les mirettes et les mollets commencent à demander une relâche bienvenue. Il n'y aura donc pas de canyon sur la route de retour, juste de beaux souvenirs partagés lors des "au revoir" de rigueur avec la belle et douce impression d'avoir partagé une belle semaine au sein de la grande famille des Jacuzzis. Le séjour "famille" 2022 est déjà en cours de réflexion tellement tous les participants ont apprécié celui-ci.


Canyons parcourus:





 
19/12/20 - Cascade de Planque (Haute-Garonne)
Écrit par Loïc Lyard   
Samedi 19 décembre: 1er samedi post-confinement sans restriction de circulation à plus de 20km de son domicile. L'envie de prendre l'air en canyon pour la dernière fois de l'année pour la majeure partie d'entre-nous est trop grande. Ce sera donc une très bonne excuse que cette sortie "Planque ton Père Noël". Même si les costumes rouges et blanc ne sont pas tous de sortie, on ne va pas passer à côté d'une telle occasion de s'aérer l'esprit et d'humidifier la combi canyon une dernière fois en cette année si particulière.

A peine arrivés au parking, nous voyons détaler devant nous un magnifique cerf dans le sous-bois. C'est sûr, la nature a bien repris ses droits et c'est tant mieux. Elle nous accueille dans cet univers boisé, légèrement hostile où on a l'impression que rien n'a bougé depuis les grandes tempêtes des années 2010. D'ailleurs, le dernier relevé de débit sur descente-canyon date de cette période-là. Méfiance.

11h, nous attaquons la marche d'approche d'un bon pas. Nous repérons le final de la grande cascade d'où nous évaluons le débit d'eau. Car même avec un bassin versant réduit au maximum (<1km²), il faut se rendre à l'évidence: l'eau coule et on va se faire mouiller tout au long de la descente. Nous remontons un petit vallon, toujours en sous-bois. L'air n'est pas froid et la carte et la trace GPS sont d'une bonne aide tellement le cheminement est mal aisé au milieu des arbres tombés et déracinés par les tempêtes successives. Nous approchons maintenant de la ligne de crête d'où nous pourrons bientôt apercevoir le lit du canyon.

Un bon pique-nique plus tard, nous voici dans l'eau, où, après avoir survécu à un toboggan et à une première cascade avec vasque à l'arrivée, nous arrivons dans le vif du sujet. La première cascade en fil d'araignée est superbe, le jet d'eau qui l'accompagne nous rafraîchit sans nous transformer en glaçon volant. La descente en rappel dans le vide est aérienne, tranquille; on surplombe la vallée et on peut même apercevoir le village d'Arbas au loin entouré de belles collines verdoyantes. Les 2 cascades suivantes seront avalées sans pitié, légèrement glissantes pour nous rappeler qu'on n'est quand même pas dans un canyon sec. Les initiateurs gèrent comme des chefs et le "moniteur - Père Noël du jour" peut descendre tranquillement la succession de rappels 60-25-55 pour arriver au bas de la dernière cascade en moins de temps qu'il n'en faudra au vrai Père Noël pour descendre et remonter les cheminées pendant la nuit du 24 décembre.

Une fois tout le monde arrivé au bas des 3 cascades et les photos souvenirs réalisées, il est temps de prendre le chemin de retour et de laisser derrière nous ce joli cirque de la cascade de Planque (ou Cascade "Clus dech Pic"), de suivre le sentier pédagogique "des anciens métiers du bois" (passage près d'une charbonnière notamment) et d'avoir une petite pensée pour ces 3 ours d'origine slovène lâchés ici en 2006 dont Sarousse, abattue récemment par un chasseur en territoire espagnol.

Voilà une belle descente pour conclure en beauté une année canyon si pauvre qu'on partirait refaire la descente si le couvre-feu n'était pas encore à l'ordre du jour.
Ce qui est sûr, c'est qu'on y reviendra.

Le canyon parcouru:


 
26-27/09/20 – Cévennes
Écrit par Loïc Lyard   

Plan A annulé – Plan B validé

Une sortie le 26 et 27 Septembre 2020 était au programme dans le Luchonnais.

Objectif : le Gouffre d’Enfer avec les 3 parties (P1, P2 et P3).

La météo changeant brutalement nous a amené à changer le plan pour les Cévennes.

Chez Jacuzzi, on est comme ça ; si les conditions ne sont pas réunies par ici alors nous irons par là.

Pascal, Julien et Loïc, nos encadrants ont opté pour le Pic Saint Loup (34).

Le samedi 26/09, le RV est pris à 10H au col de Fambetou. Nous avons gravi la face Nord à flanc de falaise. Personne ayant le vertige s’abstenir ! Et prévoir un bon premier de cordé… Cette sortie est atypique car c’est un melting pot entre la randonnée, l’escalade, la spéléologie et le canyonisme. Nous voilà partis en chaussures de randonnée avec une frontale sur le casque sans oublier les cordes. Le soleil était au rendez-vous et nous aussi. Armés de nos smartphones pour capturer toutes nos découvertes (la croix du Pic Saint Loup, son église hissée au sommet et ses horizons face Nord : les plaines viticoles et face Sud : La Méditerranée). Après notre repas, nous avons allumé nos frontales pour descendre un rappel dans une grotte. En descendant dans les entrailles, nous avons découvert un orgue de calcaire qui couvrait les murs de la grande salle. Une seule échappatoire, un petit boyau au ras du sol qui nous délivre vers un dernier rappel en fil d’araignée le long d’une paroi de verdure.

Départ 10H30 et Arrivée à 15H16.

Le domaine viticole vu du Pic à laisser place au domaine viticole vu du sol, bien sûr une dégustation s’impose.

Direction le camping D’anglas pour préparer les tentes et un bon repas au restaurant sur place.

Le lendemain au petit déj’, la discussion du choix du canyon est tournée vers un canyon sec. Le soleil est parti et à laisser place au vent. On choisit le Verdus à Saint Guilhem le Désert (34). Nous arrivons au parking du haut vers midi. Attention le temps nous est compté, l’horodateur est parti pour 4h, le challenge est lancé. Go ! Ce canyon nous rappelle celui de Sainte Marie à Moustiers Sainte Marie (04). Son approche dans un sentier large et caillouteux où des marches ordonnées en pierre locale sont 100% confort. Les blocs de pierres claires sont couverts de végétations (faux houx, figuiers, lauriers, thym et autres épineux). Le canyon est ouvert et laisse une vue dégagée sur la vallée. Les rappels et les désescalades s’enchainent à l’abri du vent nous faisons une pause à l’Espagnole. Une main courante suivi d’un rappel nous fait éviter la vasque légendaire « aux poissons rouges ». En revanche, l’eau est bien croupie. Notre challenge est rempli nous sommes de retour à l’heure pour un verre chaud pour certaines et mousseux pour d’autres.

Heureux de notre escapade, nous nous sommes dit que ce spot vaut le détour sur 4 jours ou bien la semaine avec les minis bulles.

Canyons parcourus:




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12-13/09/20 - Vicdessos
Écrit par Loïc et Jean-Philippe   

En guise de préambule, 5 camions et voitures se retrouvent le vendredi soir pour bivouaquer au barrage de Soulcem. Belle nuit étoilée, fraîche mais un réveil plutôt venteux et un petit déjeuner vite avalé pour ne pas être en retard au rendez-vous du parking de l'Artigue. Il n'est pas encore 8h et il est déjà plein ce parking. Quelques rares groupes de canyonistes mais beaucoup de randonneurs sont déjà dans le secteur.

Samedi :

Estats partie 2 et 3 (Bernard, Etienne, Guerric, Jean-Luc, Jean-Philippe, Loïc & Mathieu) - Tout le monde est bien motivé et pour cause: ce sera une première pour tout le monde. L'espoir de parcourir enfin un des canyons de la haute-montagne ariégeoise est dans toutes les têtes. La marche d'approche débute à 8h30 et elle est déjà bien entamée quand on croise quelques ramasseurs de champignons locaux nous prédisant une belle journée ensoleillée. Arrivés à la lisière du bois, le massif se dévoile et on essaye de déterminer le nom des sommets qui nous entourent. La vallée de l'Artigue se laisse admirer et les cascades qui la composent nous apparaissent bien petites depuis notre altitude. Carte et GPS en poche, il s'agit maintenant de trouver sans trop d'erreur le bon cheminement une fois avoir quitté le GR montant au refuge du Pinet. Après avoir traversé quelques pâturages et parterres remplis de myrtilles bien mûres, nous voici en vue de la dépression de l'Estats, d'où l'on peut admirer la fin de la partie 1 du canyon. Un petit groupe de 3 personnes est en train de s'équiper lorsqu'on met les pieds dans cette eau pure et fraîche pour la première fois de la journée, ce seront les seules personnes qu'on croisera de la journée dans ce canyon. Fin de la marche d'approche après 2h15 d'effort.
Les rappels et les vasques bleues s'enchaînent à un bon rythme quand arrivent les premiers enchaînements où le passage dans l'eau se fait tortueux et la douche obligatoire. Les rappels sont bien gérés par équipes de 2, la descente se déroule sans accroc et tout le monde apprécie malgré une eau froide et un soleil qui joue à cache-cache tant les parois sont parfois très rapprochées. Mais cela permet de réaliser de belles photos avec des rayons lumineux et des reflets de toute beauté. Après quelques dernières désescalades, le groupe se pose pour le pique-nique à la fin de P2 après 2h30 de descente.
Après une petite sieste, tout le monde repart de plus belle. Les rappels s'enchaînent toujours aussi bien et la difficulté technique augmente doucement. On sent que la fatigue gagne petit à petit mais le groupe évolue bien. Le niveau d'eau correct ne génère pas de mouvements dangereux au bas des vasques, ce qui facilite la descente. La gorge est plus étroite et les rappels plus hauts que dans P2. Après 4h30 d'effort, il est 19h quand le chemin de sortie est en vue. Encore 30 min d'effort pour regagner les véhicules et tout le monde sera bien content de terminer sa journée.

La soirée débute par une opération commando "camping - resto". Après avoir réussi à accéder au terrain de camping, le groupe part se restaurer mais il est déjà tard et le seul resto qui proposait du snack pendant cette période Covid-19 vient de baisser le rideau quand nous débarquons. Grâce à quelques gentils fêtards rencontrés sur place, nous nous dirigeons vers Tarascon sur Ariège où le restaurant Bellevue se fera un plaisir de nous restaurer. Plaisir partagé tellement les plats étaient aussi copieux que délicieux. Merci au patron des lieux qui, grâce à ses employés majoritairement espagnols, n'hésite pas à appliquer les horaires de la "comida española" sauce cuisine française (salades de gésiers, salades César cotoient sans souci Jamon cerrano - melon et agneau à braise, entrecôtes et autres burgers maison accompagnés de quelques tapas variées). Il est pas loin d'une heure du matin quand le camping est en vue et bientôt 1h30 quand les plus fêtards finissent pas aller se coucher :-) 

Dimanche :

Subra (Vincent, Valérie, Mathieu, Guerric & Loïc) - départ parking 10h30 pour une entrée dans le canyon vers midi. Tout le monde est motivé et de bonne humeur par cette belle journée même si l'Estats est encore dans les jambes des chanceux de la veille pour cette montée entre lacets de piste qui ne laisse que peu de répit. La première partie du canyon est composée de nombreux petits ressauts et désescalades dans une végétation qui n'est pas sans rappeler les canyons voisins du Couserans. Après une courte pause déjeuner à 14h, la seconde partie se fait plus verticale et plus sportive aussi avec les passages singuliers de la "seringue", qui porte bien son nom (interdiction de glisser dans la faille sous peine de correction immédiate) suivi de la "cave" où l'on ne voit jamais le sol avant d'avoir posé le pied sous un rideau de pluie de gros orage (un petit pas pour l'homme...). Tout le groupe équipe bien et on finit ce long canyon au parking de l'Artigue un peu avant 18h avec la cave dans la tête (et non pas l'inverse...).

Marc (Etienne, Jean-Luc & Jean-Philippe) - Le temps de régler le camping et d'expliquer aux gérantes "comment on a fait pour rentrer sur le site à pas d'heure" et le petit groupe adepte d'un canyon dominical "cool et tranquille" se met en route vers le hameau de Marc. Afin d'éviter les groupes de pro, nous décidons de nous engager pendant la pause méridienne. Bien nous en a pris car, pour être sûrs d'être tranquilles, Jean-Luc avait aussi privatisé la descente. Résultat: personne. Que nous trois, le pied. Après le 1er saut qui nous permet de nous rappeler ô combien la température de l'eau était fraîche la veille, nous décidons de rester rive droite pour tenter la descente dans l'actif sans prendre la tyrolienne. Ca bastonne bien mais c'est un vrai régal. 1 rappel, 3 sauts et 1 toboggan plus tard et c'est déjà la fin de la descente, sous un soleil radieux. Moment magique que ce petit canyon sans personne, aucun cri ni aucune attente. Un vrai plaisir pour un dimanche calme et tranquille avant un retour à la civilisation Covid.

Canyons parcourus:

Estats (P2 et P3) 4.2.III

Subra 3.2.III

Marc 3.2.II


 
25-26/07/20 - Haut-Couserans
Écrit par Pascal   

Premier week-end club post-confinement pour 8 membres du club, dont 5 encadrants.

Direction l'Ariège pour aller se mettre au frais en ces temps de canicule estivale.

Au programme: la descente de la majestueuse Cascade d'Ars et du Pas d'Enfer le samedi; l'enchaînement Ossèse Inf et Cascade de Calie le dimanche.

Un régal malgré un niveau d'eau limité mais qui a quand même permis de faire de belles images.

Voici un aperçu de cette sortie avec Pascal et son drône à la réalisation:

Canyons parcourus:



 
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